Les conséquences dommageables du manque d’amour sur la construction de la confiance en soi

En France, la violence intrafamiliale à l’encontre des enfants est massive, et les trois quarts des maltraitances ont lieu dans un contexte de punitions corporelles. Oumar et Yanis n’ont pas eu la chance d’être protégés de la violence de leur beau-père, ils en sont morts. Ils font partie de ces « oubliés » dont parle la pédiatre Anne Tursz et pourront être comptabilisés parmi les centaines d’enfants ou d’adolescents qui meurent chaque année en France sous les coups de leurs proches.

LA VIOLENCE EDUCATIVE ORDINAIRE
 

Dans cette phrase le mot le plus important est ordinaire. Alice Miller , auteur chère à mon cœur, dénonce depuis des années la nocivité des châtiments corporels répandus. Elle insiste sur la prévention et l’information qui devrait être faite à tous les parents. Etre parent cela ne s’apprend pas sur les bancs de l’école. Etre ce que les psy appelent un « bon » ou un « mauvais parent » fait référence à la manière éducative dont le parent va poser ou non ses actes auprès de l’enfant. Il n’et pas ici question de critiquer les parents, mais de les amener à prendre conscience que, le plus souvent, et même si la plupart font de leur mieux, cela va à l’encontre du bon développement émotionnel, cognitif et psychique de l’enfant.

Pourquoi en est-il ainsi ?

Les violences éducatives subies dans l’enfance constituent un ensemble de traumatismes irrémédiablement inscrits dans les neurones et quand bien même vous pouvez penser avoir eu une enfance avec des parents qui vous aiment. Bien qu’après plusieurs décennies de pratique , je ne le devrais pas, je suis toujours surprise de voir combien les adultes qui me consultent pour un symptôme particulier ou un mal être diffus méconnaissent qu’ils ont été souvent des enfants ayant subi de la maltraitance. Du point de vue sociétal les violences éducatives ne sont presque jamais explorées par la plupart des auteurs et chercheurs francophones dans le domaine de la violence.

Olivier Maurel professeur de lettres et auteur du livre « La fessée » essaie de montrer que c’est justement la conséquence de cette violence précoce subi dans l’enfance qui nous empêche de voir le lien avec la violence de l’âge adulte. 

AU NOM DE L’AMOUR

L’amour que nous croyons porter à nos enfants au nom de la bonne éducation et du principe de mettre des limites n’est pas nécessairement de l’amour. La majorité des gens qui frappent leurs enfants croient le faire parce qu’ils aiment leurs enfants, pour leur bien. Il a fallu quatre ou cinq siècles à partir des premières grandes protestations d’intellectuels comme Erasme, Rabelais, Montaigne, pour qu’on passe du stade où on trouvait normal de donner aux enfants des coups de bâton, de fouet et d’autres instruments contondants, au stade où la gifle et la fessée sont devenues admissibles et sont devenues la norme. Ce n’est pas cela l’amour. On n’a vraiment plus le temps d’attendre encore quelques siècles pour que la majorité des gens aient compris que même les gifles et fessées ont des effets très nocifs. Des siècles de violence éducative ont perverti dans la tête de la majorité des gens la notion d’amour.

Je vous invite à lire le très bon ouvrage d’Alice Miller « c’est pour ton bien ». Trop d’humains croient que la violence est compatible avec l’amour, comme on l’a cru longtemps pour l’amour conjugal (et comme beaucoup le croient encore). Et aussi du même auteur : abattre le mur du silence, l’enfant sous terreur, la connaissance interdite. Alice Miller est décédée le 14 avril 2010, à l’âge de 87 ans. L’apport de son œuvre à ses lecteurs ainsi qu’à la cause des enfants et de l’humanité est incommensurable.

OBSERVATOIRE

l’OVEO (observatoire de la violence éducative ordinaire) fondé en 2005 a pour but de dénoncer toutes les formes de violences contenues dans l’éducation à l’école, dans les familles, ou dans les institutions au sein desquelles des enfants sont pris en charge. Vous pouvez approfondir la question et aller sur le site www.oveo.org pour avoir accès au questionnaire sur la violence

TUES DANS UN BUT EDUCATIF

source – ovéo – écrit par Jean-Pierre Thielland « A peine quelques semaines après cet échec, un adolescent de 15 ans et un enfant de 5 ans viennent de perdre la vie, victimes de « punitions » infligées par leur beau-père.

Le journal Le Parisien relate que le beau-père de l’adolescent aurait expliqué qu’il avait voulu lui infliger une « correction » parce que celui-ci « n’allait plus à l’école ». Il n’aurait pas mesuré la violence des coups, qui avaient pour lui une « visée éducative ».

La Voix du Nord rapporte que l’enfant de 5 ans aurait, lui, subi une punition infligée par son beau-père parce qu’il avait fait pipi au lit. Il aurait été retrouvé avec le nez cassé, ainsi qu’un traumatisme au niveau de la tête. »

Tout est dit : l’exacte et triste réalité d’une toute-puissance parentale qui ne rencontre aucun interdit dans un pays qui légitime le « droit de correction » et ferme les yeux sur la violence dite éducative.Il faut donc un détour par la loi qui recadre la réalité. Lacordaire faisait état des rapports du fort au faible : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » . L’amour oppressif n’est pas de l’amour inconditionnel. Combien de morts faudra-t-il avant que nos responsables politiques, ainsi que tous ceux qui prétendent aux responsabilités dans notre pays, prennent l’initiative de légiférer sans ambiguïté contre cet insupportable « droit de correction » et toute forme de violence éducative, y compris dans la famille ?

 

AIDER LES PARENTS

A priori aucun parent ne vient consulter généralement en se posant la question de savoir si l’éducation qu’il donne à son enfant est cohérente, juste, bienveillante. On me demande une consultation lorsque le comportement d’un enfant est en jeu avec des symptômes comme des difficultés de comportement ou des problèmes scolaires, on. De manière tout à fait exceptionnelle et souvent après plusieurs séances , un parent me dira de façon tout à fait anecdotique ou détachée « je ne supporte pas mon fils ou ma fille» . Lorsque je « traite » un enfant si l’origine du symptôme est un traumatisme unique qui ne concerne pas le système éducatif familial, selon l’âge de l’enfant la durée va être de trois à 5 séances.

La pratique Team©préconise d’ajuster la démarche d’accompagnement à la personne plutôt que de faire entrer la personne dans le cadre théorique du thérapeute.

Il m’arrive parfois des cas très difficiles et très délicat. D’ailleurs j’ose vous dire que pendant de très nombreuses années de pratique j’ai renoncé à travailler avec des enfants parce que trop souvent l’enfant est porteur d’un symptôme lié à une configuration familiale perturbée, souffrante, voire violente. Je veux dire par là que ce sont les parents ou plus particulièrement l’un d’eux qui devrait être en thérapie et pas nécessairement l’enfant.

C’est le cas de Paul un garçon âgé de 10 ans, plutôt très éveillé qui s’exprime d’une manière très recherchée et très riche en vocabulaire, ce qui témoigne d’être très en avance pour son âge. Dans le travail Paul est très adapté, et je ne l’entends jamais exprimer la moindre émotion (ce qui n’est pas tout à fait normal pour un enfant de son âge) et je ne l’entends jamais émettre la moindre critique sur ses parents, selon ses mots «ils l’aiment et même se sacrifient pour moi ». Ce qui analyse qu’il y a beaucoup de culpabilité chez Paul. Je suppute de la violence familiale du côté du père, mais malgré toutes mes ruses thérapeutiques pour en savoir plus rien ne sort. J’attends…

Paul me disait que son père était adorable , et il enchaîne « un jour je ne sais pas pourquoi, papa a voulu me donner une gifle, sa main a raté ma joue, mais il a fait un trou dans la cloison et s’est cassée plusieurs os de la main. Bien sûr Paul était dans l’incapacité de percevoir la violence de son père et les parents me l’avaient envoyé parce que sa maîtresse d’école le trouvait trop peu participatif, trop anxieux et trop émotif.

A ce stade arrêtons nous une minute . Je me trouve avec un cas de conscience.
Je sais que Paul, en guérissant ses blessures émotionnelles va changer de comportement, il ne sera plus aussi adapté (à cause de son angoisse et de ses peurs inconscientes) et il est fort probable qu’en grandissant il s’opposera de plus en plus à son père. MAIS, il a seulement dix ans, il lui faudra probablement une décennie avant envisager d’être autonome. Donc comment faire en sorte que sa vie ne devienne pas un enfer pendant ce laps de temps. Le comportement du père n’est pas sécurisant, mais la violence est rarement physique, il s’agit là plus de manipulation par la dévalorisation, rien qui ne permette à la professionnelle que je suis de faire un «signalement». Dans le système familial la mère a peur du père, elle n’est pas autonome financièrement et elle n’est pas en mesure de faire face. La père n’a manifestement aucune capacité à se remettre en question et venir me voir est impossible! Au fil du temps la thérapie avec Paul se transforme par des séances avec Paul et sa maman où j’exerce une fonction psycho-éducative en présence des deux, ce qui a pour objectif de renforcer le lien entre la mère et l’enfant et réciproquement , de leur donner des « outils » de pacification pour faire face selon les différentes situations auxquels ils sont confrontés de façon à ne pas se mettre en danger, ni aller dans la provocation, le temps pour la mère de poser les acte nécessaires dans son couple. Il et parfois dramatique de constater que le ou les parents ne peuvent entendre les conseils ou les alertes que j’indique et là….malheureusement car lorsque j’identifie que le milieu familial peut s’avérer toxique pour l’enfant, et que les parents n’ont pas la capacité de remettre en cause quoique ce soit dans leur vision, la démarche de suivre l’enfant doit nécessairement s’arrêter sous peine de créer encore plus de perturbations pour l’enfant qui va se trouver totalement coincé car un enfant face à des parents toxiques ou maltraitant n’a pas la conscience ni le recul suffisant pour se dire « mes parents sont mauvais », il va donc en déduire que c’est lui qui est « mauvais » , « nul », « sans valeur », « bête »….

UNE OCCASION DE PROGRESSER

Lorsque vous avez l’intention de dire une violente critique à votre enfant, ou de le punir. Demandez-vous :

  • Si j’étais à sa place est-ce que j’aimerai subir, ou entendre cela ?
  • En quoi ce que je suis en train de faire va t’il dans le sens du bien être et de la progression émotionnelle de mon enfant ? Si vous n’arrivez pas à répondre à cette question . Reportez à plus tard votre intention de punition

CONCLUSION

Parents, éducateurs, nous avons à renouveler nos conceptions sur cette question, avec un espoir : que la prise de conscience de la violence éducative soit le chemin d’une société plus paisible. »

J’espère que cet article vous a été utile. Si vous voulez mettre à profit les articles de ce blog, je vous suggère d’utiliser le cadeau de bienvenue : la séance gratuite, d’aller sur l’espace membre pour avoir accès aux formations et articles gratuits….bref tout un tas d’astuces et articles pour vous aider vraiment.

Si vous êtes nouveau et si vous vous demandez « pourquoi devrai-je avoir recours à cela ? Demandez votre consultation gratuite 06 78 82 74 92 

Au plaisir Carole

Dépression et cerveau

Dans la langue des oiseaux la dépression est une Dé-pression . Enlever la pression de quelques choses à identifier. Au travers de ce processus pénible où certes on semble sombrer dans un état passif de non vie, le sujet qui en souffre, doit prendre la mesure des souffrances inconscientes qui l’anime puis prendre le temps de guérir ses blessures. Malheureusement la vision sociale et médicale de la dépression n’amène pas jusqu’ici cette prise de conscience. Dans ma compréhension de l’humain au fil de mon expérience , la dépression est tout sauf une maladie….d’ailleurs, toujours dans la langue des oiseaux maladie = mal à dire .

LE CERVEAU ET LA DEPRESSION

Le cerveau, c’est 100.000.000.000 de neurones x 10.000 connexions par neurone X 20 impulsions synaptiques par seconde… Un organe d’une plasticité phénoménale : en profond remaniement structural permanent. Le cerveau se modifie en fonction de nos expériences affectives, psychiques, cognitives, chaque seconde de notre vie. D’un poids d’1,5 kilo (2 % du poids du corps environ), il utilise 20 à 30 % de l’apport quotidien d’énergie, soit un repas par jour, pour fonctionner. Notre cerveau est une incroyable centrale électrique aux modifications morphologiques cellulaires incessantes. Il existe un équilibre permanent entre notre système limbique dominant nos comportements liés aux émotions et notre cortex préfrontal, visant à utiliser nos capacités cognitives pour aplanir ces émotions.

En fait n’importe qui, selon son histoire de vie et l’accumulation de traumatismes peut un jour ou l’autre vivre une dépression. Ce qui se passe émotionnellement dans le psychisme est qu’en raison d’un mal être récurrent sur une longue période, la personne va prendre un compromis névrotique sous la forme d’une décision inconsciente « qu’il vaut mieux mourir, parce qu’il n’a plus d’espoir de s’en sortir » Autrement dit la personne qui manifeste une dépression en a tellement assez de se vivre dans une impasse de vie, qu’elle met en scène fantasmatiquement le projet de mettre fin à sa vie. Rassurez-vous tout le monde n’est pas candidat au passage à l’acte de suicide…..Heureusement. Cependant c’est très douloureux.

Des états dépressifs peuvent s’ancrer très tôt dans la vie du sujet, même à la naissance dirai-je. Elle peut rester en sommeil pendant 10 – 20 – 30 ans sans jamais se manifester. Et puis un jour, en fonction des aléas de la vie, de la répétition d’insatisfactions ou d’un événement particulièrement douloureux isolé, la dépression peut se manifester.

Le système limbique (hippocampe, amygdale) intervient en premier. Il déclenche les émotions brutes survenant de façon instinctive comme l’instinct de survie mais aussi la mémorisation, l’apprentissage. C’est le siège de nos émotions les plus primitives.

Le cortex préfrontal contrôle notre sang froid, notre intelligence, notre esprit d’initiative, analyse les situations, détermine les prises de décision. C’est plus le siège de nos émotions humaines qui nous distinguent des mammifères comme l’empathie, la compassion, les formes évoluées d’attachement comme le sentiment d’amitié, d’amour. Nos actes sont contrôlés en permanence par une balance entre cortex frontal et le système limbique.

Au début de la vie, les structures limbiques sont opérationnelles. Le bébé ressent l’angoisse de séparation, la peur face à un bruit, la colère quand sa faim n’est pas satisfaite. Son cortex préfrontal n’est au contraire pas du tout opérationnel. C’est à son entourage de calmer ses angoisses, ses peurs et ses colères. Ses parents font office de cortex préfrontal ; C’est pour cette raison que dans sa vie d’adulte, la capacité de l’Humain à s’attacher, à initier et stabiliser des relations affectives, dépendront directement de ce qu’il aura reçu positivement ou négativement en terme de manque. L’apport affectif est donc primordial pour que les structures de contrôle préfrontales se mettent en place au fil des premières années de la vie de l’enfant.

A noter que le cerveau se myélinise de l’arrière à l’avant, les structures préfrontales et frontales achèvent leur maturation après l’âge de 20 ans. Ainsi l’éducation, tout au long de l’enfance et de l’adolescence, va revêtir un rôle primordial dans les capacités de l’enfant à gérer ses émotions et forgera un équilibre entre les deux systèmes. Un enfant-roi qui n’a pu acquérir de bonnes capacités de tolérance aux frustrations, de gestion de ses pulsions agressives de toute puissance, peut devenir un adolescent au système limbique très actif et au cortex préfrontal trop fragile pour lui permettre de contrôler parfaitement le flux continu d’émotions primitives bien souvent dommageables dans la vie sociale et affective.

Au cours d’une DEPRESSION, tout se passe comme si l’amygdale devenait hyperactive lors que le cortex préfrontal n’est pas en état d’exercer son rétrocontrôle négatif. Le dépressif voit tout en noir, adopte un système de pensées négatif, voyant le mal partout, ses affects sont envahis de pensées automatiques négatives. En revanche en dehors d’une dépression, les pensées automatiques négatives qui surviennent à longueur de journée « je n’y arriverai jamais », « je suis nul », sont contrecarrées par une pensée positive provenant de notre cortex préfrontal « mais si je vais y arriver », « je sais que je peux le faire, j’ai confiance en moi ». La thérapie T.E.A.M. © (thérapie emdr et techniques multiréférentielles) vise à repérer l’ensemble des cognitions négatives et inadaptées associées nécessairement à des éléments traumatiques.

 

UNE COGNITION NEGATIVE, c’est quoi ?

Une croyance négative, qui s’exprime sous la forme d’une phrase anodine et banale. Vous savez des petites phrases comme « j’y arriverai jamais, je suis nul, personne ne m’aime ». La croyance, dans votre cerveau est une programmation négative qui va se mettre en œuvre, comme un programme automatique à chaque fois que quelque chose vous renvoie (le plus souvent inconsciemment) à sa source. Nous avons tous un ensemble de croyances négatives et nous sommes tous absolument convaincus qu’elles sont vraies. Ensuite la plupart des croyances sont largement inconscientes, difficulté supplémentaire…Vous devrez donc admettre, pour vous en débarrasser, qu’il ne suffit pas de vouloir les oublier, de vouloir les banaliser ou ridiculiser pour qu’elles arrêtent d’être actives. .C’est en nettoyant chaque cible traumatique, que vous viendrez, sans médicament, ni thérapie longue, à bout de la dépression . La dépression en réalité n’est donc pas une maladie dans le sens organique du terme. Elle est une réponse pertinente à un ensemble de blessures qui vous montrent la nécessité de régler ce problème.

 

LES MECANISMES D’ACTION DES MO en EMDR

Les stimulations bilatérales activent les systèmes cholinergiques et inhibent le système sympathique ; ce dernier intervient dans bon nombre d’activités physiologiques inconscientes à travers deux neuromédiateurs : l’adrénaline, et la noradrénaline. Des changements positifs pendant la phase de désensibilisation se manifestent au niveau du rythme cardiaque, de la conduction de la peau et du ratio basses fréquences/hautes fréquences, la température des doigts, la fréquence respiratoire.

L’EMDR a ses prémisses à expérimenté la pratique des mouvements oculaires ? Cependant c’est dès 1937 que les mouvements oculaires rapides observés durant le sommeil ont fasciné les neurologues. Associés aux rêves et à la phase de sommeil paradoxal, et supposés vitaux pour la “maintenance” cérébrale, leur fonction exacte n’a jamais encore été pleinement comprise… Une équipe de chercheurs français, israéliens et américains continuent de travailler à la compréhension de ce phénomène. Ils ont testé une nouvelle hypothèse, inédite, sur le sens des MO rapides à l’aide d’électrodes implantées dans le cerveau de 19 patients humains captant directement l’activité des neurones impliquées. Cette hypothèse semble validée , votre physiologie en faisant pendant votre sommeil des mouvements oculaires rapides tenterait de faire un «reset » des informations négatives à la fois de votre quotidien, mais aussi de tout ce qui est stocké dans votre cerveau. Bon ce n’est pas aussi simple que je le présente. L’activité de milliers de neurones analysée durant les rêves des volontaires dont 172 dans le cadre d’un traitement contre l’épilepsie. Grâce à elles, les chercheurs pu suivre l’activité de quelque 2000 neurones, soit de manière individuelle soit par groupe (en tout, 600 sources de mesure), durant des séances de sommeil et de veille de 7 heures en moyenne. J’ai moi-même pu vérifier les retombées positives de l’utilisation de l’emdr dans le cas de patients épileptiques , sans avoir (à l’époque) connaissance de ses données. Il a été remarqué par les chercheurs que nous utilisons également en phase d’éveil les mouvements oculaires rapides (entre 2 à 5 mn). C’est imperceptible par nous, sauf si nous sommes déjà évolués sur la prise de conscience de nous même. On sait donc que chaque séquences de saccades ouvre et ferme une période de la scène visuelle aperçue, qui est alors traité en bloc par le cerveau. Ce mécanisme est interprété par les neurologues comme une remise à zéro de l’attention visuelle permettant de passer d’une période à l’autre – une sorte de zapping de l’attention visuelle

Une expérience traumatique grave provoque l’interruption du fonctionnement normal du système neurologique et psychologique de traitement de l’information. Celui-ci est nécessaire à la résolution et à l’assimilation de l’évènement traumatique. Or le traumatisé après un choc très grave, ne peut incorporer l’événement comme il le fait habituellement. La thérapie EMDR stimule les mécanismes neurologiques accélérant le « re-traitement » du vécu traumatique et son assimilation.

Plusieurs études contrôlées ont démontré la remarquable efficacité de la thérapie EMDR pour la résolution les états de stress post-traumatiques (ESPT en français, PTSD dans la littérature anglo-saxonne), autant chez les victimes de traumatismes civils (viols, accidents, deuils) que chez les vétérans de la guerre du Vietnam ou les victimes de conflits dans les pays en voie de développement. De fait, à ce jour, la thérapie EMDR est une des méthodes de traitement des états de stress post-traumatiques (ESPT ou « PTSD ») les mieux documentées par la littérature scientifique.

Francine Shapiro, Ph.D. fondatrice de la thérapie EMDR, Senior Research Fellow du Menlo Park Research Institute (« L’École de Palo Alto »), et présidente de l’EMDR Institute, Californie. Francine Shapiro a reçu juillet 2002 le prix Sigmund Freud décerné conjointement par le Congrès Mondial de Psychothérapie et la ville de Vienne.

  • L’EMDR mobilise un processus naturel de guérison psychique analogue à ceux qui, par exemple, permettent la cicatrisation de l’organisme après une coupure. –
  • L’EMDR remet en route des processus bloqués.
  • L’EMDR n’efface pas le passé, ne rend pas amnésique. La personne ne souffre plus quand elle repense à l’événement traumatisant., qui alors ne fait plus mal

Les symptomatologies anxieuses, phobique ou dépressives sont considérablement réduites. Il est à noter cependant, comme il ne s’agit jamais dans ces cas là de traumatismes simples, la thérapie peut durer plusieurs mois jusqu’à ce que l’ensemble des traumatismes identifiés aient été traités.

L’EMDR est applicable avec de très bons résultats aussi bien pour les enfants que pour les adultes. En matière de traumatismes psychiques les études contrôlées montrent 80% de taux de guérison.

 

EN CONCLUSION

trop de personnes souffrent sur terre de traumatismes non identifiés, et trop de personnes encore au 21è siècle considèrent la psychothérapie comme inutile, ou seulement réservée aux « fous » . Avoir recours à la psychothérapie c’est non seulement digérer votre histoire traumatique mais c’est surtout préserver votre santé émotionnelle et psychique en tant que « pratique alternative de santé » au lieu de la banaliser, ou de l’écorcher.

« Toute personne possède en elle-même les capacités de guérir et d’être heureuse, « pour peu qu’elle soit en contact son désir profond d’une part, et qu’elle puisse accepter une part d’influence positive de son thérapeute ». (cf. Tobie Nathan : l’influence qui guérit).

Sur ce blog, les internautes et moi-même sommes ravis des commentaires bienveillants qui apportent témoignage d’expériences et aident tout un chacun à voir qu’il n’est pas seul.

Avec gratitude, je vous dis à très bientôt

Carole

Mon chat fait pipi partout (2)

Vous avez un chat ou un chien qui présente des troubles du comportement. Vous avez vous le vétérinaire qui a fait des examens et vous dit « votre animal va bien » c’est le stress. Vous avez peut être déjà dépensé pas mal d’argent, mais les résultats ne sont pas à la hauteur. Ce deuxième article aborde des aspects succincts du fonctionnement du cerveau de votre mammifère et ce que vous pouvez faire de différent pour résoudre votre problème sans être obligé de vous séparer de votre animal.

Le Business Pet comme on l’appelle représente une rentabilité colossale pour les laboratoires , Les vétérinaires connaissent bien l’existence des traumatismes, mais ils n’ont pas l’information ni la formation que tout problème de comportement animal, qui n’est pas lié à une maladie, est en réalité la conséquence d’un traumatisme émotionnel non identifié parce que les animaux ne nous parlent pas . Si nous n’avons pas été présent lors du traumatisme nous aurons du mal à le concevoir. Il est important de savoir qu’en matière de traumatisme émotionnel les traces mnésiques restent bloquées dans le cerveau de l’animal, mais sont toujours actives. Lorsque j’ai « tâté le terrain en commençant à en parler à des vétérinaires «  on m’a regardé comme une extra-terrestre et  il n’y a pas eu d’écoute réelle. J’en suis donc arrivée à me dire qu’il fallait absolument que je sensibilise les propriétaires d’animaux, si ce n’est les professionnels eux-mêmes, et que je publie quelquechose à ce sujet. Pour l’instant mes écrits sont encore sur mon ordinateur en attente de finalisation.

Il n’y a pas une réelle prise en compte du traitement des traumatismes. Lorsqu’on est une famille on a un animal parce que les enfants ont tellement insisté,  » nous aimons tellement leur faire plaisir, et en plus si on a la paix, que demander de plus! ». Quant aux propriétaires d’animaux, pour les plus généreux ils essayeront de « faire avec le problème non résolu en espérant qu’il s’arrangera tout seul » et pour les moins généreux ce sera soit l’euthanasie, soit l’abandon.

Cet article n’a aucune visée moralisatrice, tout au plus un désir de vous convaincre (si ce n’est déjà fait)  d’aimer vos animaux comme vous-même. Je ne voudrais pas être désagréable, mais tout de même vu la recrudescence du nombre d’abandon d’animaux domestiques et leur maltraitance, il est facile de déduire sans trop se tromper que, dès qu’un animal pose problème…..on s’en débarrasse.

 

MON CHAT FAIT PIPI PARTOUT?

Un animal qui subitement se met à avoir des symptômes a soit une maladie organique, soit un problème émotionnel. Eh oui !!!! Lorsqu’il s’agit d’un problème organique, c’est très simple, vous consultez le vétérinaire qui fait des analyses car cela peut être dû à un dérèglement hormonal ou du système nerveux et votre vétérinaire est habilité à faire un bon diagnostic et une prescription. Dans le cas contraire c’est beaucoup plus complexe.

 

POURQUOI

Pour votre chat, ou votre chien ou encore votre cheval par ce symptôme il manifeste que quelque chose ne va pas. Les raisons sont multiples : des facteurs neurobiologiques liés à des traumatismes émotionnels, des facteurs comportementaux acquis au cours du développement , des facteurs environnementaux liés aux stress des maîtres sont autant de critères qui signalent l’intérêt d’avoir recours à ce traitement efficace. L ‘observation des déclencheurs auxquels répond l’animal de façon anxiogène et inadaptée sont des informations indiquant l’intérêt majeur d’avoir recours à ce protocole (basé sur les neurosciences) pour le bien-être du système et de l’animal. Que ce soit dans ma pratique du soin à distance, ou dans les formations individuelles que je donne, il est bon que vous notiez que je ne pratique pas de diagnostic ni de soins vétérinaires qui peuvent faire appel à des psychotropes et à différentes actions visant à rééduquer certains comportements. Les éthologues sont d’accord pour considérer que les grands mammifères (grands singes, chats, chiens, chevaux, dauphins, éléphants etc) ressentent la joie ou le bonheur, la colère, la peur et la frustration (ainsi que les émotions secondaires qui en découlent)

 

GENESE

J’avais déjà plusieurs chats lorsque j’adoptai Caramel, il y a une quinzaine d’années. La fondation qui l’avait recueilli à cherché à me dissuader de l’adopter parce qu’il était disait-on « neurasthénique »…., prostré toute la journée dans son panier, le poil terne, le regard dans le vide Caramel ne manifestait rien. Personne ne connaissait son histoire. Après quelques semaines à la maison, le temps nécessaire à  stabiliter son  territoire, je remarquais que c’était un chat fuyant, qui ne miaulait jamais, ne recherchait aucun contact. Il avait peur de tout et ne se laissait jamais approcher . Inquiète et assez desespérée m’est venue l’idée de tenter de manière intuitive d’appliquer ce que je pratiquais depuis longtemps déjà avec les humains pour le traitement des états de stress post traumatiques, en y associant d’autres techniques. Avec le temps, l’observation je finis par développer plus précisément un protocole que j’enseigne aujourd’hui et auquel j’ai donné le nom de Catalyseur©. Ma générosité de cœur associée à l’amour de la nature et des animaux a fait le reste . C’est pourquoi j’ai à cœur de faire connaître mon travail afin d’en faire bénéficier les animaux et leurs maïtres le plus largement possible. C’est pourquoi, je vous encourage vivement à  largement à diffuser cette information

Il ne vient pas spontanément à l’esprit des humains qui ont un animal de penser que l’environnement dans lequel il vit puisse être responsable de son stress et de ses symptômes.

En 2012, un groupe international de neuroscientifiques éminents a signé la Déclaration de Cambridge sur la Conscience, qui a confirmé que beaucoup d’animaux, parmi lesquels tous les mammifères et des oiseaux, possèdent “les substrats neurologiques qui produisent la conscience.” Hourra , il est donc maintenant reconnu scientifiquement que les animaux ont une conscience, des émotions, une pensée intelligente, même si -malheureusement- ceci ne fait pas encore aujourd’hui l’objet d’un consensus et les détracteurs opposeront un problème d’anthropomorphisme et le manque de résultats scientifiques rigoureux.

 

MAIS…..QUE FAIT DONC LE CERVEAU ?

Située dans la partie phylogénétique ancienne du cerveau, l’amygdale joue un rôle déterminant. Lorsque l’animal est confronté à une phobie par exemple, les informations émanant de tous ses sens rejoignent l’amygdale et court circuitent le néocortex. Ce court-circuitage du cortex met ainsi l’amygdale en situation de répondre au danger (supposé, mais réel antérieurement au moins une première fois) avant même que l’animal ait pu comprendre ce qui se passe ; elle envoie des messages chimiques qui déchainent une cascade de réactions au niveau du cerveau et de l’organisme en général. Elle demande à l’hypothalamus d’envoyer un message à l’hypophyse, laquelle met en jeu la glande surrénale qui commence aussitôt à sécréter de l’adrénaline et de la neuradrénaline . Ces puissantes hormones appelées glucocorticoïdes (notamment le cortisol) incitent d’autres systèmes organiques à entrer en action et à produire la réaction de combat ou de fuite. La tension artérielle monte ainsi que le rythme cardiaque, le sang afflue dans la musculature des membres qui vont être chroniquement mobilisés . Les processus digestifs sont momentanément interrompus , les récepteurs de la douleur réprimés. Et votre chat va pisser partout lorsqu’il entendra par exemple pour la 5è ou 20è fois votre couple qui s’engueule violemment dans son périmètre.

Le système de réaction d’urgence continue d’inonder l’organisme d’hormones puissantes jusqu’à ce que le cerveau interprète (et peu importe ce qui se passe dans la réalité du moment) que le danger est passé. Lorsqu’il a reçu et interprété cette information alors le système revient à la normal et se régule sauf en cas d’ESPT (état de stress post traumatique. Pourquoi ? l’amygdale envoye des signaux dès qu’un élément même infime entre en contact avec les aspects traumatiques figés antérieurement dans le système neuronal du cerveau. L’hyppocampe a pour mission de calmer notamment les émotions et de normaliser le taux d’hormones, et de calmer la réaction du système, mais comme elle continue (en cas d’activation ou de réactivation de l’espt) de fonctionner comme si le danger était toujours là , en fait elle ordonne au thalamus de continuer à inonder l’organisme d’hormones. Ce qui a pour conséquence que le système neuro-végétatif de l’animal ne peut plus s’auto-réguler pour revenir à la normal. A force de répétitions prolongées il va se produire des facteurs physiologiques et pathologiques parce que la fonction de l’hyppocampe est affectée. Ceci entraîne obligatoirement à la longue des effets néfastes sur tout l’organisme (ex. maladie rénale)

Observez avec attention l’attitude de  votre chat, ses réactions à toutes sortes d’événements. Votre animal de compagnie est un miroir de toutes les ambiances de votre maison, de vos humeurs, des non dits etc….

 

LE CAS SYDNEY

Sydney est un chat roux hyper sensible qui avait fini par s’apprivoiser et se rapprocher des habitants habituels de la maison. Brigitte me raconta qu’un jour , subitement, ce chat là a commencé à disparaître et à s’isoler des journées entières sans qu’elle puisse comprendre ce qui se passait. Deux semaines après le début du comportement inhabituel de Sydney, Brigitte était confrontée à une terrible épreuve: la disparition incompréhensible de son mari. Aujourd’hui ce chat reste dans le périmètre de la maison, mais refuse pour l’instant tout contact avec les humains. Vous avez dit bizarre……Comme c’est bizarre…..

J’espère que cet article vous a été utile.

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Chaleureusement Carole

Mode d’emploi pour réussir son permis de conduire

Mode d’emploi pour réussir son permis de conduire

J’ai conçu cet exercice TEAM© pour vous aider à dépasser le stress du permis de conduire et traiter les différentes  peurs et  blocages inconscients qui ordinairement vous conduisent à l’échec. Cet exercice est à renouveler plusieurs fois par jour dans les 8 jours minimum précédant la date de votre examen. Vous bénéficierez de sa pleine efficacité en respectant ce timing.

 

MISE EN CONDITION

Avant de commencer l’exercice , je préconise que vous le lisiez plusieurs fois pour le mémoriser

Préalablement : vous aurez coupé votre téléphone et vous aurez veillé à ne pas être dérangé pendant ce cours moment de travail.

J’ai fait le choix de ne pas créer un fichier un mp3 . En  faisant l’effort de le créer par vous-même  vous posez ainsi un premier  acte significatif vers la réussite

 

COMMENCONS

Installez vous confortablement et mettez vous à l’aise. Vos paupières sont closes vous prenez contact avec votre respiration.

Vous allez maintenant imaginez une courbe ample et généreuse qui monte à l’inspiration puis redescend à l’inspiration. Plus la courbe monte, plus vous approfondissez votre état .Vous êtes de plus en plus calme de + en + détendu. Les bruits de l’extérieur ne vous gêne pas.

Pendant que je reste en silence faites maintenant 4 ou 5 respirations, voilà,

c’est ça

Vous allez maintenant imaginer un grand écran blanc sur lequel vous voyez inscrit la date de votre prochain examen du permis de conduire

Vous allez maintenant faire revenir un souvenir , dans lequel vous vous sentez heureux ou paisible, ou en situation de réussite. Il ne faut pas forcément chercher bien loin, cela peut être quelque chose de banal et de très simple. Choisissez de préférence un souvenir où cet état n’est pas conditionné par une tierce personne. Cela peut être un moment de joie avec un animal , ou encore un moment en pleine nature . Si rien ne vient dans quelques instants, imaginez la scène d’un film qui vous suggère cela. Ma voix va se taire pendant quelques instants pour vous laisser le temps de le faire.

Pause 1 mn

Maintenant que vous avez votre souvenir, je vous demande de fermer le poing de votre main gauche, comme si vous vouliez garder précieusement l’intégralité des informations de ces souvenirs bienveillants dans votre main. Repensez à ce souvenir cet image, et attachez vous aux moindres détails. Ressentez le plaisir qui s’installe maintenant dans votre corps et votre respiration qui continue d’être fluide, paisible , calme . Voilà c’est ça.

Vous garderez votre poing fermé jusqu’à ce que vous ayez envie de quitter cette situation. Donnez maintenant un mot clé à cette expérience : ça peut être bonheur, succès….ou tout autre chose qui vous rappelle cela.

Vous comprenez maintenant que cette technique très simple vous servira le jour de votre examen pour avoir accès à nouveau à toutes vos ressources sans que vous ayez besoin de faire l’effort d’y repenser.

Maintenant tout en gardant le poing fermé, vous voyez sur l’écran blanc la scène où vous êtes en train de passer votre permis de conduire. Les choses se passent tout à fait bien. Vous trouvez que votre examinateur ou examinatrice a une « bonne tête » et vous avez totalement confiance en vous puisque vous savez que vous avez accès à l’intégralité de vos ressources, même si vous ne savez pas comment .

Lorsque vous serez dans la situation de l’examen repensez au point fermé. Votre cerveau vous connectera automatiquement à cette expérience positive sans que vous ayez besoin d’y repenser consciemment. Vous pouvez maintenant ouvrir votre poing

Tout en gardant cette image de réussite à l’esprit, vous allez maintenant effectuer des mouvements oculaires latéraux très rapides les yeux fermés en pensant à cette réussite, 4 ou 5 fois c’est ça, puis maintenant effectuez des Mouvements oculaires très lents en pensant à cela 4 ou 5 fois , c’est cela (1 mn)

Revenez sur votre écran blanc, vous visualisez maintenant que votre votre conduite est fluide et vous êtes concentré , votre respiration est ample et confortable Tout en gardant cette image de conduite fluide et concentrez , vous allez maintenant une fois encore effectuer des mouvements oculaires latéraux très rapides, suivi d’un mouvement oculaire très lent. Les mouvements rapides et lents sont alternés une fois sur deux. Renouvelez cela 5 fois. (1 mn)

Il se peut qu’il y ait une émotion ou une réaction , il n’y a rien de perturbant ni de dangereux, vous laissez faire. Absolument rien ne vous perturbe, vous restez attentif et positif, tout se passe le mieux du monde. Votre réussite est le fruit de votre travail et vous ne la devez à personne d’autre que vous .

J’aimerai maintenant que derrière vos yeux clos vous reveniez à nouveau à votre écran blanc, vous visualisez maintenant que votre examinateur teste vos réactions, vous lui souriez et vous savez que vous pouvez faire confiance à vos réflexes et vos capacités à maitriser la conduite ,.

tout en pensant à cela vous allez maintenant une fois encore effectuer des mouvements oculaires latéraux très rapides suivis de mouvements lents (une série de 5 – une dizaine de stimulations pour chaque pendant que je reste dans le silence. (1 mn)

Votre respiration est toujours ample et confortable Tout en gardant cette image de conduite fluide et concentrée , vous allez maintenant une fois encore effectuer des mouvements oculaires latéraux très rapides les yeux fermés en pensant à cette réussite, en alternance avec des mouvements oculaires très lents – une dizaine de stimulations pour chaque pendant que je reste dans le silence. (1 mn)

Sur votre écran s’affiche maintenant votre sourire radieux à l’annonce de votre réussite à cet examen.

Vous observez maintenant sur votre écran que l’image à changé. Vous sentez que vous êtes fier de votre réussite. Vos amis, vos proches sont là pour fêter votre succès . C’est très joyeux

Profitez quelques instants de ce chaleureux moment.

Maintenant vous vous apprêtez à quitter cette expérience.
Comptez  de 1 jusqu’à 5

1 – vous quittez cette situation

2- vous imaginez que vous montez un escalier

3 – vous êtes de plus en plus conscient de ce qui vous entoure

4 – vous ouvrez les yeux maintenant

5 – Vous êtes présent dans l’ici et maintenant, vous pouvez vous étirer-vous et bailler

Je vous souhaite une bonne réussite

Sur ce blog, les internautes et moi-même sommes ravis des commentaires bienveillants qui nourrissent le partage et l’approfondissement de la réflexion de chacun. Comme les petits ruisseaux font les grandes rivières  N’hésitez pas à partager vos compréhensions avec  la communauté des lecteurs en témoignant.

Si vous êtes nouveau et si vous vous demandez « pourquoi devrai-je avoir recours à cela ? Inscrivez-vous à l’espace membre pour bénéficier de toutes les ressources gratuites.

Avec affection, Carole

Alors merci,  je vous dis à très bientôt

Aider votre enfant qui fait des cauchemars la nuit ?

C’est bien connu, les parents ne sont pas toujours les plus adaptés à aider leurs enfants. Il n’y a pas lieu de culpabiliser car , tout bon parent, ne peut pas être disponible à 100% de son temps. Lorsque vous avez passé une mauvaise journée au travail, que vous êtes débordé par votre quotidien, et que plusieurs fois par semaine votre enfant vient en courant et en pleurant dans votre chambre parce qu’il a fait un cauchemar, il faut avouer que vous en avez peut être assez , et du coup , ce jour-là votre disponibilité est défaillante et vous devenez impatient, ou vous vous mettez en colère parce qu’il vous a réveillé en plein sommeil.

A QUOI SERVENT NOS REVES ?

Le cauchemar est la version négative du rêve. Mais tous deux sont liés, dans le cerveau et le corps à un processus d’auto-régulation .
Savez-vous que dans votre sommeil paradoxal, vos yeux bougent latéralement. Ceci indique que votre cerveau effectue un nettoyage des données informatives .

Rêves et cauchemars c’est exactement la même chose, la seule chose qui change est que l’un est sur un versant positif ou neutre, et l’autre sur un versant angoisse. Un sommeil réparateur participe à notre santé et à notre équilibre psychique rêve et cauchemar font partie de ce que j’appelle le travail d’épuration . Ils sont l’expression de nos désirs inavoués, d’éléments de notre histoire, d’éléments de notre vécu immédiat, et de nos angoisses.À raison de 15 à 20 minutes de sommeil paradoxal par cycle et de 4 à 5 cycles par nuit, on estime qu’un individu rêve en moyenne 100 minutes chaque nuit. Ainsi, une personne de 60 ans a passé environ 5 années de sa vie à rêver et, au total, 20 à dormir !

J’ai relevé sur un magasine en psychologie que les trois premières peurs les plus importantes sur un échantillon de 1000 français sont les suivantes

  • 45% craignent que leurs enfants ne soient pas heureux
  • 39% ont peur de la maladie
  • 38% ont peur du chômage en équivalence avec la dégradation de l’environnement
  • 34% de la violence et de l’insécurité. Il est probable qu’en 2015 date ou j’écris cet article ce score ait considérablement varié depuis les deux attentats survenus à Paris

En psychothérapie, un cauchemar peut vous aider à mettre le doigt sur un traumatisme, à partir du moment où il est  récurrent.

Le rêve est l’expression de l’inconscient du sujet qui le fabrique. Freud avait l’habitude de dire à ses élèves que si un thérapeute était capable d’interpréter totalement le rêve d’un patient sa thérapie serait finie. Vous comprenez pourquoi c’est si complexe, et aussi pourquoi tous les livres sur les rêves, bien qu’intéressants, ne peuvent pas rimer à grand chose. Tout rêve ou cauchemard va contenir des bribes d’éléments historiques du passé, l’expression de désirs inconscients, l’expression d’émotions ou d’angoisses inconscientes, des aspects de blessures émotionnelles , voire traumatique.

Le rêve à une fonction de régulation. Le rêve est une mise en scène en scène  relativement obscure de la vie du rêveur.

Si par exemple vous rêvez que votre père vous veut du mal et si tant est que vous avez eu une relation sereine avec lui, c’est peut être tout simplement que vous lui en voulez de quelque chose mais n’osez pas vous l’avouer à vous-même.

L’interprétation des rêves est très délicate et c’est la raison pour laquelle tous les ouvrages de recettes à propos de l’interprétation généraliste des rêves s’avèrent d’ un faible secours. Tout patient qui m’apporte un rêve m’apporte en vérité un très beau cadeau.En psychothérapie elle indique au thérapeute comment la psyché du sujet est en train de guérir et d’élaborer des solutions.

Si votre enfant vient en pleurant vous raconter un cauchemar, gardez vous bien de l’interpréter, d’en rire ou même de lui dire quoique ce soit qui laisse supposer que vous ne le prenez pas au sérieux. Rassurez-le, chouchoutez le, invitez le à raconter, c’est déjà largement suffisant.

 

APPRENEZ LE FANTASTIQUE POUVOIR D’EFFACER FACILEMENT LES CAUCHEMARS DE VOS ENFANTS

J’ai quelque chose d’un peu spécial à vous transmettre si vous voulez au passage aider vos enfants de manière carrément confortable.

Ecoutez sur ma page d’accueil le témoignage de Lorenzo Vous découvrirez l’histoire de Lorenzo un professionnel de la voix off qui a traité lui même -avec succès- sa fille pour des cauchemars récurrents en seulement 2 practicums

Selon différentes études réalisées sur les enfants 90% de ceux-ci entre 2 et 14 ans ont au moins une peur spécifique. Il est important de ne pas se moquer d’eux, d’essayer de leur dire tout ça n’est pas grave car cela risque de les amener à construire une croyance qui ressemblera à  «je suis nul »  même si, sur le moment ils ne l’exprimeront pas nécessairement  ainsi. Ces peurs sont normales et selon leur fréquence et leur intensité, alors on pourra évoquer l’idée de quelque chose de « pathologique » , ne dramatisons pas !.

 

QUELLES SONT LES PEURS DE L’ENFANT ?

0-3 ans

Tout ce qui peut les faire sursauter, les nuisances sonores, les gros objets.

3ans-6ans

C’est l’époque plus précise des monstres, des fantômes, de l’obscurité, les bruits nouveaux non identifiés qui engendrent une incompréhension . Depuis plusieurs décennies, un professeur en psychiatrie Jim Tucker (et il n’est pas le seul) parcourt le monde pour rencontrer les enfants ayant des mémoires de vie antérieure et en faire une enquête minutieuse . Il a écrit un ouvrage qui sans doute choquera tout esprit matérialiste et apporte des preuves scientifiques convaincantes de la survie de la conscience à la mort physique. Il m’est arrivé fréquemment, de manière fortuite et spontanée qu’un patient pendant la thérapie T.E.A.M. (thérapie EMDR et approches multiréférentielles) revive une vie antérieure, à partir de l’évocation d’un cauchemar ou d’un rêve. Etant d’une nature très ouverte à différents plans de conscience, je n’en ai pas du tout été étonnée.

AIDEZ MOI A VOUS AIDER

en m’indiquant quelle est votre plus grosse douleur avec votre enfantla première consultation est offerte   

7-16ans

Des peurs plus réelles basées sur des traumatismes de l’enfance généralement non identifiés par les parents ou encore liées à des maladies, la pression scolaire, la mort d’un proche, des images terribles, un événement médiatique grave avec des images choquantes sur internet à la télévision

Luc est un comédien et un business man très efficace et généralement pressé . Nous avions traité en trois séances EMDR un problème respiratoire qui nuisait à sa prise de parole A la suite d’un traumatisme et d’une humiliation vécue pendant l’exercice de son métier lors d’un colloque qui réunissait des milliers de personne . Il souhaitait des consultations skype , car il vivait à la Réunion destinées à aider sa petite fille qui ne dormait plus bien la nuit, venait dans leur lit et faisait d’affreux cauchemars.Comme je n’en avais pas le temps, ni la possibilité , je lui proposais d’expérimenter un protocole que je lui ai appris en seulement 10 mn

 

TEAM© UNE METHODE QUI GAGNE– c’est simple, efficace, rapide

Le piège des livres sur l’interprétation des rêves et des symboles

Il existe un ensemble d’ouvrages sur l’interprétation des rêves qui n’engagent que ceux qui les écrivent. Pour ma part en 3 décénies de pratique clinique, je n’ai jamais vérifié, auprès de mes patients, qu’il existe une cohérence des éléments de vulgarisations écrits dans ces livres. En dehors d’une pathologie spécifique, tout le monde rêve, tous les jours que l’on s’en souvienne ou pas. Vous avez probablement un esprit logique et rationnel musclé prépondérant et la manière dont vous gérer votre vie vous a peut être éloigné des plaisirs de la rêverie et du lâcher prise. Ne pas se souvenir de ses rêves c’est comme si vous souhaitiez faire de la plongée sous-marine pour découvrir la beauté des fonds marins, mais que vous restiez à la surface de l’eau. Si vous avez du mal à vous souvenirs de vos rêves c’est probablement que les mécanismes de votre conscient ne souhaitent pas communiquer avec votre profondeur. L e yoga, le tai chi, le chi gong la relaxation, la méditation, la cohérence cardiaque sont de bons outils pour favoriser un lâcher prise du contrôle.Lorsque l’inconscient s’exprime il vous incite à une compréhension où à la correction d’un élément de votre vie.

Le rêve est le langage mis en scène par votre inconscient . Il contient plusieurs éléments majeurs et aussi mineurs toujours déguisés c’est à dire au premier degré toujours peu directement compréhensibles. On y trouve

  • des éléments de votre vie quotidienne : c’est une manière comme un ordinateur de faire un « reset » pour passer à autre chose
  • des éléments de vos désirs inconscients
  • des élements de vos angoisses fondamentales
  • des éléments de votre histoire et de ses traumatismes

 

LE TRAVAIL DU REVE ENPSYCHOTHERAPE TEAM©

Les éléments fantasmatiques qui laissent apparaître de l’angoisse au réveil ou une émotion perturbante  sont souvent l’expression d’un  traumatisme qui se rejoue dans la vie nocturne, comme pour indiquer à la personne « eh….j’existe, occupe toi de mon problème ! ». Lorsque j’utilise le protocole EMDR pour le travailler, nous ne sommes pas dans les tentatives d’interprétations et d’associations telles qu’on les pratique habituellement dans d’autres thérapies comme la psychanalyse. Le plus important ici est de traiter la dimension traumatique exprimée sous la forme du cauchemar . Le protocole EMDR agira de telle sorte que l’information traumatique contenue dans le rêve disparaîtra à jamais

 

J’espère que cet article vous a été utile.

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Chaleureusement Carole