Vous avez un chat ou un chien qui présente des troubles du comportement. Vous avez vous le vétérinaire qui a fait des examens et vous dit « votre animal va bien » c’est le stress. Vous avez peut être déjà dépensé pas mal d’argent, mais les résultats ne sont pas à la hauteur. Ce deuxième article aborde des aspects succincts du fonctionnement du cerveau de votre mammifère et ce que vous pouvez faire de différent pour résoudre votre problème sans être obligé de vous séparer de votre animal.

Le Business Pet comme on l’appelle représente une rentabilité colossale pour les laboratoires , Les vétérinaires connaissent bien l’existence des traumatismes, mais ils n’ont pas l’information ni la formation que tout problème de comportement animal, qui n’est pas lié à une maladie, est en réalité la conséquence d’un traumatisme émotionnel non identifié parce que les animaux ne nous parlent pas . Si nous n’avons pas été présent lors du traumatisme nous aurons du mal à le concevoir. Il est important de savoir qu’en matière de traumatisme émotionnel les traces mnésiques restent bloquées dans le cerveau de l’animal, mais sont toujours actives. Lorsque j’ai « tâté le terrain en commençant à en parler à des vétérinaires «  on m’a regardé comme une extra-terrestre et  il n’y a pas eu d’écoute réelle. J’en suis donc arrivée à me dire qu’il fallait absolument que je sensibilise les propriétaires d’animaux, si ce n’est les professionnels eux-mêmes, et que je publie quelquechose à ce sujet. Pour l’instant mes écrits sont encore sur mon ordinateur en attente de finalisation.

Il n’y a pas une réelle prise en compte du traitement des traumatismes. Lorsqu’on est une famille on a un animal parce que les enfants ont tellement insisté,  » nous aimons tellement leur faire plaisir, et en plus si on a la paix, que demander de plus! ». Quant aux propriétaires d’animaux, pour les plus généreux ils essayeront de « faire avec le problème non résolu en espérant qu’il s’arrangera tout seul » et pour les moins généreux ce sera soit l’euthanasie, soit l’abandon.

Cet article n’a aucune visée moralisatrice, tout au plus un désir de vous convaincre (si ce n’est déjà fait)  d’aimer vos animaux comme vous-même. Je ne voudrais pas être désagréable, mais tout de même vu la recrudescence du nombre d’abandon d’animaux domestiques et leur maltraitance, il est facile de déduire sans trop se tromper que, dès qu’un animal pose problème…..on s’en débarrasse.

 

MON CHAT FAIT PIPI PARTOUT?

Un animal qui subitement se met à avoir des symptômes a soit une maladie organique, soit un problème émotionnel. Eh oui !!!! Lorsqu’il s’agit d’un problème organique, c’est très simple, vous consultez le vétérinaire qui fait des analyses car cela peut être dû à un dérèglement hormonal ou du système nerveux et votre vétérinaire est habilité à faire un bon diagnostic et une prescription. Dans le cas contraire c’est beaucoup plus complexe.

 

POURQUOI

Pour votre chat, ou votre chien ou encore votre cheval par ce symptôme il manifeste que quelque chose ne va pas. Les raisons sont multiples : des facteurs neurobiologiques liés à des traumatismes émotionnels, des facteurs comportementaux acquis au cours du développement , des facteurs environnementaux liés aux stress des maîtres sont autant de critères qui signalent l’intérêt d’avoir recours à ce traitement efficace. L ‘observation des déclencheurs auxquels répond l’animal de façon anxiogène et inadaptée sont des informations indiquant l’intérêt majeur d’avoir recours à ce protocole (basé sur les neurosciences) pour le bien-être du système et de l’animal. Que ce soit dans ma pratique du soin à distance, ou dans les formations individuelles que je donne, il est bon que vous notiez que je ne pratique pas de diagnostic ni de soins vétérinaires qui peuvent faire appel à des psychotropes et à différentes actions visant à rééduquer certains comportements. Les éthologues sont d’accord pour considérer que les grands mammifères (grands singes, chats, chiens, chevaux, dauphins, éléphants etc) ressentent la joie ou le bonheur, la colère, la peur et la frustration (ainsi que les émotions secondaires qui en découlent)

 

GENESE

J’avais déjà plusieurs chats lorsque j’adoptai Caramel, il y a une quinzaine d’années. La fondation qui l’avait recueilli à cherché à me dissuader de l’adopter parce qu’il était disait-on « neurasthénique »…., prostré toute la journée dans son panier, le poil terne, le regard dans le vide Caramel ne manifestait rien. Personne ne connaissait son histoire. Après quelques semaines à la maison, le temps nécessaire à  stabiliter son  territoire, je remarquais que c’était un chat fuyant, qui ne miaulait jamais, ne recherchait aucun contact. Il avait peur de tout et ne se laissait jamais approcher . Inquiète et assez desespérée m’est venue l’idée de tenter de manière intuitive d’appliquer ce que je pratiquais depuis longtemps déjà avec les humains pour le traitement des états de stress post traumatiques, en y associant d’autres techniques. Avec le temps, l’observation je finis par développer plus précisément un protocole que j’enseigne aujourd’hui et auquel j’ai donné le nom de Catalyseur©. Ma générosité de cœur associée à l’amour de la nature et des animaux a fait le reste . C’est pourquoi j’ai à cœur de faire connaître mon travail afin d’en faire bénéficier les animaux et leurs maïtres le plus largement possible. C’est pourquoi, je vous encourage vivement à  largement à diffuser cette information

Il ne vient pas spontanément à l’esprit des humains qui ont un animal de penser que l’environnement dans lequel il vit puisse être responsable de son stress et de ses symptômes.

En 2012, un groupe international de neuroscientifiques éminents a signé la Déclaration de Cambridge sur la Conscience, qui a confirmé que beaucoup d’animaux, parmi lesquels tous les mammifères et des oiseaux, possèdent “les substrats neurologiques qui produisent la conscience.” Hourra , il est donc maintenant reconnu scientifiquement que les animaux ont une conscience, des émotions, une pensée intelligente, même si -malheureusement- ceci ne fait pas encore aujourd’hui l’objet d’un consensus et les détracteurs opposeront un problème d’anthropomorphisme et le manque de résultats scientifiques rigoureux.

 

MAIS…..QUE FAIT DONC LE CERVEAU ?

Située dans la partie phylogénétique ancienne du cerveau, l’amygdale joue un rôle déterminant. Lorsque l’animal est confronté à une phobie par exemple, les informations émanant de tous ses sens rejoignent l’amygdale et court circuitent le néocortex. Ce court-circuitage du cortex met ainsi l’amygdale en situation de répondre au danger (supposé, mais réel antérieurement au moins une première fois) avant même que l’animal ait pu comprendre ce qui se passe ; elle envoie des messages chimiques qui déchainent une cascade de réactions au niveau du cerveau et de l’organisme en général. Elle demande à l’hypothalamus d’envoyer un message à l’hypophyse, laquelle met en jeu la glande surrénale qui commence aussitôt à sécréter de l’adrénaline et de la neuradrénaline . Ces puissantes hormones appelées glucocorticoïdes (notamment le cortisol) incitent d’autres systèmes organiques à entrer en action et à produire la réaction de combat ou de fuite. La tension artérielle monte ainsi que le rythme cardiaque, le sang afflue dans la musculature des membres qui vont être chroniquement mobilisés . Les processus digestifs sont momentanément interrompus , les récepteurs de la douleur réprimés. Et votre chat va pisser partout lorsqu’il entendra par exemple pour la 5è ou 20è fois votre couple qui s’engueule violemment dans son périmètre.

Le système de réaction d’urgence continue d’inonder l’organisme d’hormones puissantes jusqu’à ce que le cerveau interprète (et peu importe ce qui se passe dans la réalité du moment) que le danger est passé. Lorsqu’il a reçu et interprété cette information alors le système revient à la normal et se régule sauf en cas d’ESPT (état de stress post traumatique. Pourquoi ? l’amygdale envoye des signaux dès qu’un élément même infime entre en contact avec les aspects traumatiques figés antérieurement dans le système neuronal du cerveau. L’hyppocampe a pour mission de calmer notamment les émotions et de normaliser le taux d’hormones, et de calmer la réaction du système, mais comme elle continue (en cas d’activation ou de réactivation de l’espt) de fonctionner comme si le danger était toujours là , en fait elle ordonne au thalamus de continuer à inonder l’organisme d’hormones. Ce qui a pour conséquence que le système neuro-végétatif de l’animal ne peut plus s’auto-réguler pour revenir à la normal. A force de répétitions prolongées il va se produire des facteurs physiologiques et pathologiques parce que la fonction de l’hyppocampe est affectée. Ceci entraîne obligatoirement à la longue des effets néfastes sur tout l’organisme (ex. maladie rénale)

Observez avec attention l’attitude de  votre chat, ses réactions à toutes sortes d’événements. Votre animal de compagnie est un miroir de toutes les ambiances de votre maison, de vos humeurs, des non dits etc….

 

LE CAS SYDNEY

Sydney est un chat roux hyper sensible qui avait fini par s’apprivoiser et se rapprocher des habitants habituels de la maison. Brigitte me raconta qu’un jour , subitement, ce chat là a commencé à disparaître et à s’isoler des journées entières sans qu’elle puisse comprendre ce qui se passait. Deux semaines après le début du comportement inhabituel de Sydney, Brigitte était confrontée à une terrible épreuve: la disparition incompréhensible de son mari. Aujourd’hui ce chat reste dans le périmètre de la maison, mais refuse pour l’instant tout contact avec les humains. Vous avez dit bizarre……Comme c’est bizarre…..

J’espère que cet article vous a été utile.

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Chaleureusement Carole