Comment vaincre sa timidité en amour

Cherchez vous votre HBSTR ou FBSTR ? Traduisez Homme bien sous tous rapports

Aurez vous atteint le plein potentiel de votre objectif à créer une relation amoureuse qui fonctionne ?

Les moyens que vous allez mettre en œuvre pour cela sont plutôt faciles et simples. Cependant seuls vos états d’être rendront possible ou non la rencontre et son avenir. Ce premier article, vous donne quelques éléments de réflexions à propos de la démarche des sites de rencontre. Le deuxième article sera plus axé sur les aspects psychologiques de la rencontre et du couple. Je vous souhaite une bonne lecture

 

L’amour est-il dans le pré, ou sur internet ? Peut-on trouver l’amour sur internet ?

De nos jours alors que nous sommes à l’Ere où nous sommes tous connectés, rien n’est plus difficile , semble t’il, que de communiquer vrai . Si je généralise abusivement je dirais que les Hommes cherchent souvent le «coup d’un soir» alors que les femmes ne semblent pas être sur la même planète. L’attirance et une première impression ne vous révèleront pas les facettes qui font qu’une relation réussira ou non.

Soyons clairs, selon votre niveau de timidité et surtout passé 35 ans et plus……. quelles sont les chances de rencontrer fortuitement quelqu’un qui vous plaît à la terrasse d’un café de campagne, ou sur la plage? Pensez-vous être capable  d’entamer le premier la conversation , spontanément et naturellement surtout si vous doutez de vous ? Il n’y en a aucune. Quoiqu’il en soit je trouve que les sites de rencontre sur le net peuvent être vraiment une belle opportunité si vous en connaissez un peu les règles. Vous y trouverez le strict reflet de notre société : narcissique et opportuniste.

CLARIFIEZ VOS ENJEUX

Comment voulez-vous qu’une flèche atteigne sa cible si elle ne sait pas où elle est!

On rencontre les expériences que nous sommes prêts (es) à rencontrer à partir de la dimension de notre Etre, à partir de nos convictions, à partir de nos blessures et aussi à partir de notre imaginaire névrotique. Si on veut se donner de bonnes chances d’être heureux en couple il est bon d’avoir clarifié :

  • qui nous sommes (forces et vulnérabilités)
  • de que nous cherchons
  • ce que nous sommes prêts à faire pour l’obtenir (compromis, efforts de remise en question)

On me dit souvent en consultation, oh la distance c’est pas un problème, quand on aime on ne compte pas. Je réponds toujours, lorsque vous observez les plantes qui poussent dans votre jardin, que remarquez vous? La nature a horreur du vide…s’il n’y a pas de plante, il y aura de l’herbe pour prendre la place. Cette métaphore est là pour vous dire qu’une relation qui ne se nourrit pas de présence, qui ne se nourrit pas d’un certain nombre d’ingrédients, est dans le meilleur des cas une relation qui ne va pas se développer, et dans le pire des cas c’est une relation vouée à l’échec. Au delà des apparences, cela peut analyser bien des choses pour l’un ou l’autre des partenaires : la peur de l’intimité relationnelle, la peur de l’engagement, la peur de perdre sa liberté …..

De quel milieu est issue la personne que vous avez en face de vous ? Avez-vous grandi tous les deux avec les mêmes valeurs ? Partagerez-vous ses centres d’intérêt ? Il faut de tout pour faire un monde et certes, il existe des couples, lui jardinier dans les espaces verts , elle médecin généraliste, qui vivent très heureux, des couples avec une grande différence d’âge, des couples séparés physiquement par des milliers de kilomètres et ceux qui défient les barrières culturelles. Cependant des études très sérieuses ont démontré que les bases d’une relation amoureuse stable et durable se fondent sur des valeurs communes et si en plus il y au moins un ou deux centres d’intérêts communs, c’est d’autant plus source de réussite.

Mais la concordance de la personnalité ne constitue pas à elle seule l’avantage décisif du couple. La recherche virtuelle offre, parce qu’elle s’effectue à distance, un espace de protection qui répond a un souhait largement partagé. Mais point trop n’en faut. Il arrive bien un moment, si vous communiquez sur internet, où vous aurez à vous dévoiler, sous peine de perdre celui ou celle qui aurait pu devenir l’élu de votre cœur.

 

DECRYPTAGE D’UN PROFIL

Le manque de cohérence : L’anonymat rend enclin à exagérer : un surpoids important ne peut pas afficher un profil qui fait du sport plusieurs fois par semaine . Prétendre être manager et déclarer éventuellement des revenus dans une tranche non assujettie à la fiscalité, pose question à celui ou celle qui lit votre description . Restez réaliste !

Le piège de la perfection : les adverbes trop fréquents dans ce que vous n’aimez pas, les idées préconçues et les exigences déraisonnables. Lucie (55 ans) me racontait sa dernière connexion avec les mots suivants « lorsque j’ai vu sa trombine sur skype j’ai eu un choc…..un vieux tableau vraiment, il a eu le culot de me redemander mon âge alors qu’il avait au moins dix ans de plus que moi. Le pire ce n’était pas qu’il avait l’air négligé, mais plutôt son arrogance dans l’interrogatoire….je rêve….je me suis désiscrite aussitôt » Je réponds en général toujours la même chose….. »Il y a le meilleur comme le pire sur internet, il vous faudra de la patience , de l’assiduité, pour aboutir. Le côté positif de cette expérience lorsque vous suivez une psychothérapie avec moi, c’est que tous les incidents que vous rencontrer, peuvent être motif à progresser, à avancer, à identifier vos blessures, et ça c’est une « sacrée expérience » que vous ne pourriez avoir autrement »

Le piège de la dévalorisation

Certains (es) ont un jugement trop sévère sur eux même, se mésestiment et ne se sentent pas à la hauteur et peuvent souffrir d’un complexe d’infériorité. Même si vous ressentez certaines choses comme un handicap : essayez lorsque vous parlez de vous, de vos ratages de le faire sous la forme d’une formulation positive. Ce n’est pas la même chose d’écrire : »je ne suis pas un intellect j’ai raté plusieurs fois mon bas » que de dire, j’ai exercé la profession de maitre-nageur parce que je n’avais aucun intérêt pour les études et j’ai même raté mon bac..

La fatalité de l’orthographe

 » t’es ki toi ? Moi j’suis un mec avec ki on s’ennui pas  » . Le correcteur orthographique a été fait pour les handicapés de l’orthographe, encore faut-il vouloir s’en servir. Le mépris de certaines règles de grammaire et d’orthographe peut faire une mauvaise première impression durable – et compte pourtant parmi les erreurs les plus répandues dans la description que l’on fait de soi. Même si vous êtes médicalement reconnu comme dyslexique et ne pouvez rien faire contre cela : la plupart des personnes tireront des conclusions sur votre personnalité à partir de la forme de votre texte – parce qu’après tout cela en dit long quand même d’une manière certaine !

Le piège de la vulgarité

Sous prétexte d’humour oon peut lire sous différentes formes quelque chose qui s’apparente à  » Les 3 choses les plus importantes à mes yeux : le sexe, le sexe et … le sexe !  » En tant que femme, je vous dirais messieurs, « oui nous savons, vous ne pensez qu’à ça, et ce n’est pas la peine de nous le rappeler ! >Si c’est important pour vous d’y faire allusion , faites le de manière légère et courtoise par exemple comme « si la couleur de vos yeux correspond à celle de mon oreiller, alors rencontrons-nous »

Les affres du défaitisme

Les expériences douloureuses font autant partie de la personnalité de chacun que les bonnes. Vos blessures non guéries ne sont pourtant pas la première chose qu’un partenaire potentiel doit savoir à votre sujet. Cela vaut aussi pour des événements personnels douloureux tels qu’une maladie – il sera toujours temps de le mentionner quand vous aurez plus d’intimité.

Les banalités insipides qui font fuir .

Il n’y a rien de plus détestable sur un site de rencontre que d’envoyer un « flash » à une personne sans la contacter. On dirait que vous allez à la pêche miraculeuse, sans avoir pris même la peine de mettre une amorce pour apater le poisson…Lamentable. La personne qui vous lit interprétera fatalement que vous attendez passivement qu’on vous contacte et cela ne témoigne pas d’une très grande motivation. Personne ne vous contredira si vous écrivez que votre voeu le plus cher est que règnent  » la paix dans le monde et l’entente entre tous « . Vous voulez cependant trouver un partenaire et non devenir Miss Monde. Optez donc pour des qualités qui montrent votre personnalité et vos particularités.

Le mensonge

 » Malgré mon métier très prenant, je trouve toujours le temps de m’adonner à ma passion : le golf!  » Lorsque ces mots sont écrits par un dragueur en surpoids qui n’a jamais vu le green ailleurs que sur une carte postale, et qui annonce de très faibles revenus , la messe est dite . Il est en particulier fréquent de mentir sur son physique et sur sa taille. Les menteurs ont malheureusement une piètre opinion d’eux-mêmes et c’est pour cela qu’au travers du mensonge ils vivent par procuration

Les chevilles qui gonflent par vantardise

 » Décoratrice ayant fait carrière….Agent import-export international cherche…ou encore j’avais un tigre mais je l’ai perdu…..et trafiquer une photo où vous êtes à côté d’un tigre  » – Vous ne devriez autrement pas afficher de façon aussi systématique vos revenus financiers. Si c’est un jeu, il est malsain. Si c’est une vérité…..elle est tout simplement mal venue car vous en faites étalage et vous courez le risque d’être interpellé par des personnes vénales.

Les mots doux :

A proscrire : princesse, bébé……pourquoi pas mon loukoum ou mon schrek…. en début de relation vraiment abstenez vous

le mouton à 5 pattes « 

Jeune, riche, belle, intelligente, indépendante , pas jalouse, aimante , fidèle…..Mon partenaire devrait très bien réussir professionnellement, être plus attractif que la moyenne, ne pas traîner avec lui des vieux wagons et avoir bien sûr étudié jusqu’au doctorat.  » Non pas que les idées concrètes soient à bannir – mais avec des prétentions aussi élevées, le cercle des candidats potentiels est réduit à zéro. Si vous cherchez une relation sérieuse, votre idéal doit être atteignable tout de même. Choisissez trois critères objectifs pour vous qui soient incontournables tout en ayant en tête que des compromis sont nécessaires.

L’humour

Si ce n’est pas votre profil de base, évitez.

s’il est vraiment grincent, méfiez-vous; ils peuvent être mal interprétés et vous ne savez pas dans quel état d’esprit est -ce jour là- la personne qui lit votre message. Evitez , même si vous le l’écrivez pas, les a priori et les jugements à l’emporte pièce sur votre interlocuteur ou votre interlocutrice….ils sont toujours faux. Ne dit on pas qu’on juge les autres d’après soi-même

 

UNE OCCASION DE PROGRESSER

LES CONTRATS INCONSCIENTS

Pourquoi est-ce si difficile de créer une relation durable ? Au risque de passer sa vie totalement à côté, nul ne peut ignorer la dimension inconsciente de tous nos actes. Je ne crois pas qu’il y ait une fatalité absolue qui nous mène vers le bon ou le mauvais dans la vie. Cependant, le chois de ce que nous appelons en psychothérapie « l’objet d’amour » c’est à dire la personne vers qui nous allons tomber amoureux ou amoureuse est directement liée à la manière dont nous avons vécu nos premiers émois émotionnels avec notre premier objet d’amour : « maman » ou « papa » selon qu’on est un homme ou une femme. Rien à voir avec l’attirance sexuelle. Maman va initier émotionnellement en chacun d’entre nous, le rejet, la peur, l’ambivalence, le don de soi, la douceur…..C’est pourquoi nous allons nous mettre face à des situations relationnelles heureuses ou douloureuses.

Les contrats inconscients ou « contrats scénariques »sont des éléments inconscients « agissants » qui conditionnent tous vos choix à partir d’éléments émotionnels ( blessures, croyances, traumatismes) et vérouillent ce que vous croyez être votre réalité, alors qu’en fait il s’agit de croyances qui vont conditionner vos actes et vos choix .

EXERCICE

  • Isolez-vous et après une méditations sans objectif particulier, répondez aux questions suivantes;Si rien ne vient tout de suite, gardez cet exercice en tête et pensez-y fréquemment , les réponses spontannées viendront.

Je vous invite à prendre cet exercice très au sérieux, car dans chacune des réponses que vous vous ferez, il y aura le germe de ce que vous cherchez ou refusez ou craignez dans la relation à l’autre. Et il vaut mieux que vous en soyez conscient ou consciente car à ce moment là vous pourrez dépasser ces aspects là qui représentent autant de parasites à la relation à l’autre (éventuellement)

  • Visualisez votre  mère (pour les hommes) de votre père (pour les femmes)

 

  • Laissez arriver à votre conscience, un mot, une phrase, un dicton à propos de la manière dont ils voyaient :  La vie, La sexualité, L’argent,Le travail, la relation de couple, la famille, les enfants

Exemple 1 : mon père pensait : « les femmes sont des saintes »

(Pour un homme )Moi aujourd’hui, lorsque je suis amoureux d’une personne avec qui j’aurais envie d’un engagement mutuel, j’éprouve d’énormes difficultés dans ma sexualité, je pense qu’elle va me juger négativement si je me montre sous tous mes aspects)

Exemple 2 : ma mère pensait : «les hommes ne sont pas fiables »

(pour une femme) : dans ma vie je constate que je ne peux avoir une relation affective à long terme

ou j’ai peur d’être abandonnée ou trompée alors je casse la relation dès qu’elle devient trop soutenue, je suis jalouse

 

Vous avez aimé cet article partagez le avec vos amis, osez des commentaires car vos expériences sont toujours sources d’inspiration pour d’autres,

N’hésitez pas à en faire bénéficier la communauté des lecteurs en témoignant

Si vous êtes nouveau et si vous vous demandez « pourquoi devrai-je avoir recours à cela ? Dans la boutique je mets régulièrement à votre disposition un certain nombre d’ebook gratuits

Avec affection, Carole

Les conséquences dommageables du manque d’amour sur la construction de la confiance en soi

En France, la violence intrafamiliale à l’encontre des enfants est massive, et les trois quarts des maltraitances ont lieu dans un contexte de punitions corporelles. Oumar et Yanis n’ont pas eu la chance d’être protégés de la violence de leur beau-père, ils en sont morts. Ils font partie de ces « oubliés » dont parle la pédiatre Anne Tursz et pourront être comptabilisés parmi les centaines d’enfants ou d’adolescents qui meurent chaque année en France sous les coups de leurs proches.

LA VIOLENCE EDUCATIVE ORDINAIRE
 

Dans cette phrase le mot le plus important est ordinaire. Alice Miller , auteur chère à mon cœur, dénonce depuis des années la nocivité des châtiments corporels répandus. Elle insiste sur la prévention et l’information qui devrait être faite à tous les parents. Etre parent cela ne s’apprend pas sur les bancs de l’école. Etre ce que les psy appelent un « bon » ou un « mauvais parent » fait référence à la manière éducative dont le parent va poser ou non ses actes auprès de l’enfant. Il n’et pas ici question de critiquer les parents, mais de les amener à prendre conscience que, le plus souvent, et même si la plupart font de leur mieux, cela va à l’encontre du bon développement émotionnel, cognitif et psychique de l’enfant.

Pourquoi en est-il ainsi ?

Les violences éducatives subies dans l’enfance constituent un ensemble de traumatismes irrémédiablement inscrits dans les neurones et quand bien même vous pouvez penser avoir eu une enfance avec des parents qui vous aiment. Bien qu’après plusieurs décennies de pratique , je ne le devrais pas, je suis toujours surprise de voir combien les adultes qui me consultent pour un symptôme particulier ou un mal être diffus méconnaissent qu’ils ont été souvent des enfants ayant subi de la maltraitance. Du point de vue sociétal les violences éducatives ne sont presque jamais explorées par la plupart des auteurs et chercheurs francophones dans le domaine de la violence.

Olivier Maurel professeur de lettres et auteur du livre « La fessée » essaie de montrer que c’est justement la conséquence de cette violence précoce subi dans l’enfance qui nous empêche de voir le lien avec la violence de l’âge adulte. 

AU NOM DE L’AMOUR

L’amour que nous croyons porter à nos enfants au nom de la bonne éducation et du principe de mettre des limites n’est pas nécessairement de l’amour. La majorité des gens qui frappent leurs enfants croient le faire parce qu’ils aiment leurs enfants, pour leur bien. Il a fallu quatre ou cinq siècles à partir des premières grandes protestations d’intellectuels comme Erasme, Rabelais, Montaigne, pour qu’on passe du stade où on trouvait normal de donner aux enfants des coups de bâton, de fouet et d’autres instruments contondants, au stade où la gifle et la fessée sont devenues admissibles et sont devenues la norme. Ce n’est pas cela l’amour. On n’a vraiment plus le temps d’attendre encore quelques siècles pour que la majorité des gens aient compris que même les gifles et fessées ont des effets très nocifs. Des siècles de violence éducative ont perverti dans la tête de la majorité des gens la notion d’amour.

Je vous invite à lire le très bon ouvrage d’Alice Miller « c’est pour ton bien ». Trop d’humains croient que la violence est compatible avec l’amour, comme on l’a cru longtemps pour l’amour conjugal (et comme beaucoup le croient encore). Et aussi du même auteur : abattre le mur du silence, l’enfant sous terreur, la connaissance interdite. Alice Miller est décédée le 14 avril 2010, à l’âge de 87 ans. L’apport de son œuvre à ses lecteurs ainsi qu’à la cause des enfants et de l’humanité est incommensurable.

OBSERVATOIRE

l’OVEO (observatoire de la violence éducative ordinaire) fondé en 2005 a pour but de dénoncer toutes les formes de violences contenues dans l’éducation à l’école, dans les familles, ou dans les institutions au sein desquelles des enfants sont pris en charge. Vous pouvez approfondir la question et aller sur le site www.oveo.org pour avoir accès au questionnaire sur la violence

TUES DANS UN BUT EDUCATIF

source – ovéo – écrit par Jean-Pierre Thielland « A peine quelques semaines après cet échec, un adolescent de 15 ans et un enfant de 5 ans viennent de perdre la vie, victimes de « punitions » infligées par leur beau-père.

Le journal Le Parisien relate que le beau-père de l’adolescent aurait expliqué qu’il avait voulu lui infliger une « correction » parce que celui-ci « n’allait plus à l’école ». Il n’aurait pas mesuré la violence des coups, qui avaient pour lui une « visée éducative ».

La Voix du Nord rapporte que l’enfant de 5 ans aurait, lui, subi une punition infligée par son beau-père parce qu’il avait fait pipi au lit. Il aurait été retrouvé avec le nez cassé, ainsi qu’un traumatisme au niveau de la tête. »

Tout est dit : l’exacte et triste réalité d’une toute-puissance parentale qui ne rencontre aucun interdit dans un pays qui légitime le « droit de correction » et ferme les yeux sur la violence dite éducative.Il faut donc un détour par la loi qui recadre la réalité. Lacordaire faisait état des rapports du fort au faible : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » . L’amour oppressif n’est pas de l’amour inconditionnel. Combien de morts faudra-t-il avant que nos responsables politiques, ainsi que tous ceux qui prétendent aux responsabilités dans notre pays, prennent l’initiative de légiférer sans ambiguïté contre cet insupportable « droit de correction » et toute forme de violence éducative, y compris dans la famille ?

 

AIDER LES PARENTS

A priori aucun parent ne vient consulter généralement en se posant la question de savoir si l’éducation qu’il donne à son enfant est cohérente, juste, bienveillante. On me demande une consultation lorsque le comportement d’un enfant est en jeu avec des symptômes comme des difficultés de comportement ou des problèmes scolaires, on. De manière tout à fait exceptionnelle et souvent après plusieurs séances , un parent me dira de façon tout à fait anecdotique ou détachée « je ne supporte pas mon fils ou ma fille» . Lorsque je « traite » un enfant si l’origine du symptôme est un traumatisme unique qui ne concerne pas le système éducatif familial, selon l’âge de l’enfant la durée va être de trois à 5 séances.

La pratique Team©préconise d’ajuster la démarche d’accompagnement à la personne plutôt que de faire entrer la personne dans le cadre théorique du thérapeute.

Il m’arrive parfois des cas très difficiles et très délicat. D’ailleurs j’ose vous dire que pendant de très nombreuses années de pratique j’ai renoncé à travailler avec des enfants parce que trop souvent l’enfant est porteur d’un symptôme lié à une configuration familiale perturbée, souffrante, voire violente. Je veux dire par là que ce sont les parents ou plus particulièrement l’un d’eux qui devrait être en thérapie et pas nécessairement l’enfant.

C’est le cas de Paul un garçon âgé de 10 ans, plutôt très éveillé qui s’exprime d’une manière très recherchée et très riche en vocabulaire, ce qui témoigne d’être très en avance pour son âge. Dans le travail Paul est très adapté, et je ne l’entends jamais exprimer la moindre émotion (ce qui n’est pas tout à fait normal pour un enfant de son âge) et je ne l’entends jamais émettre la moindre critique sur ses parents, selon ses mots «ils l’aiment et même se sacrifient pour moi ». Ce qui analyse qu’il y a beaucoup de culpabilité chez Paul. Je suppute de la violence familiale du côté du père, mais malgré toutes mes ruses thérapeutiques pour en savoir plus rien ne sort. J’attends…

Paul me disait que son père était adorable , et il enchaîne « un jour je ne sais pas pourquoi, papa a voulu me donner une gifle, sa main a raté ma joue, mais il a fait un trou dans la cloison et s’est cassée plusieurs os de la main. Bien sûr Paul était dans l’incapacité de percevoir la violence de son père et les parents me l’avaient envoyé parce que sa maîtresse d’école le trouvait trop peu participatif, trop anxieux et trop émotif.

A ce stade arrêtons nous une minute . Je me trouve avec un cas de conscience.
Je sais que Paul, en guérissant ses blessures émotionnelles va changer de comportement, il ne sera plus aussi adapté (à cause de son angoisse et de ses peurs inconscientes) et il est fort probable qu’en grandissant il s’opposera de plus en plus à son père. MAIS, il a seulement dix ans, il lui faudra probablement une décennie avant envisager d’être autonome. Donc comment faire en sorte que sa vie ne devienne pas un enfer pendant ce laps de temps. Le comportement du père n’est pas sécurisant, mais la violence est rarement physique, il s’agit là plus de manipulation par la dévalorisation, rien qui ne permette à la professionnelle que je suis de faire un «signalement». Dans le système familial la mère a peur du père, elle n’est pas autonome financièrement et elle n’est pas en mesure de faire face. La père n’a manifestement aucune capacité à se remettre en question et venir me voir est impossible! Au fil du temps la thérapie avec Paul se transforme par des séances avec Paul et sa maman où j’exerce une fonction psycho-éducative en présence des deux, ce qui a pour objectif de renforcer le lien entre la mère et l’enfant et réciproquement , de leur donner des « outils » de pacification pour faire face selon les différentes situations auxquels ils sont confrontés de façon à ne pas se mettre en danger, ni aller dans la provocation, le temps pour la mère de poser les acte nécessaires dans son couple. Il et parfois dramatique de constater que le ou les parents ne peuvent entendre les conseils ou les alertes que j’indique et là….malheureusement car lorsque j’identifie que le milieu familial peut s’avérer toxique pour l’enfant, et que les parents n’ont pas la capacité de remettre en cause quoique ce soit dans leur vision, la démarche de suivre l’enfant doit nécessairement s’arrêter sous peine de créer encore plus de perturbations pour l’enfant qui va se trouver totalement coincé car un enfant face à des parents toxiques ou maltraitant n’a pas la conscience ni le recul suffisant pour se dire « mes parents sont mauvais », il va donc en déduire que c’est lui qui est « mauvais » , « nul », « sans valeur », « bête »….

UNE OCCASION DE PROGRESSER

Lorsque vous avez l’intention de dire une violente critique à votre enfant, ou de le punir. Demandez-vous :

  • Si j’étais à sa place est-ce que j’aimerai subir, ou entendre cela ?
  • En quoi ce que je suis en train de faire va t’il dans le sens du bien être et de la progression émotionnelle de mon enfant ? Si vous n’arrivez pas à répondre à cette question . Reportez à plus tard votre intention de punition

CONCLUSION

Parents, éducateurs, nous avons à renouveler nos conceptions sur cette question, avec un espoir : que la prise de conscience de la violence éducative soit le chemin d’une société plus paisible. »

J’espère que cet article vous a été utile. Si vous voulez mettre à profit les articles de ce blog, je vous suggère d’utiliser le cadeau de bienvenue : la séance gratuite, d’aller sur l’espace membre pour avoir accès aux formations et articles gratuits….bref tout un tas d’astuces et articles pour vous aider vraiment.

Si vous êtes nouveau et si vous vous demandez « pourquoi devrai-je avoir recours à cela ? Demandez votre consultation gratuite 06 78 82 74 92 

Au plaisir Carole

Dépression et cerveau

Dans la langue des oiseaux la dépression est une Dé-pression . Enlever la pression de quelques choses à identifier. Au travers de ce processus pénible où certes on semble sombrer dans un état passif de non vie, le sujet qui en souffre, doit prendre la mesure des souffrances inconscientes qui l’anime puis prendre le temps de guérir ses blessures. Malheureusement la vision sociale et médicale de la dépression n’amène pas jusqu’ici cette prise de conscience. Dans ma compréhension de l’humain au fil de mon expérience , la dépression est tout sauf une maladie….d’ailleurs, toujours dans la langue des oiseaux maladie = mal à dire .

LE CERVEAU ET LA DEPRESSION

Le cerveau, c’est 100.000.000.000 de neurones x 10.000 connexions par neurone X 20 impulsions synaptiques par seconde… Un organe d’une plasticité phénoménale : en profond remaniement structural permanent. Le cerveau se modifie en fonction de nos expériences affectives, psychiques, cognitives, chaque seconde de notre vie. D’un poids d’1,5 kilo (2 % du poids du corps environ), il utilise 20 à 30 % de l’apport quotidien d’énergie, soit un repas par jour, pour fonctionner. Notre cerveau est une incroyable centrale électrique aux modifications morphologiques cellulaires incessantes. Il existe un équilibre permanent entre notre système limbique dominant nos comportements liés aux émotions et notre cortex préfrontal, visant à utiliser nos capacités cognitives pour aplanir ces émotions.

En fait n’importe qui, selon son histoire de vie et l’accumulation de traumatismes peut un jour ou l’autre vivre une dépression. Ce qui se passe émotionnellement dans le psychisme est qu’en raison d’un mal être récurrent sur une longue période, la personne va prendre un compromis névrotique sous la forme d’une décision inconsciente « qu’il vaut mieux mourir, parce qu’il n’a plus d’espoir de s’en sortir » Autrement dit la personne qui manifeste une dépression en a tellement assez de se vivre dans une impasse de vie, qu’elle met en scène fantasmatiquement le projet de mettre fin à sa vie. Rassurez-vous tout le monde n’est pas candidat au passage à l’acte de suicide…..Heureusement. Cependant c’est très douloureux.

Des états dépressifs peuvent s’ancrer très tôt dans la vie du sujet, même à la naissance dirai-je. Elle peut rester en sommeil pendant 10 – 20 – 30 ans sans jamais se manifester. Et puis un jour, en fonction des aléas de la vie, de la répétition d’insatisfactions ou d’un événement particulièrement douloureux isolé, la dépression peut se manifester.

Le système limbique (hippocampe, amygdale) intervient en premier. Il déclenche les émotions brutes survenant de façon instinctive comme l’instinct de survie mais aussi la mémorisation, l’apprentissage. C’est le siège de nos émotions les plus primitives.

Le cortex préfrontal contrôle notre sang froid, notre intelligence, notre esprit d’initiative, analyse les situations, détermine les prises de décision. C’est plus le siège de nos émotions humaines qui nous distinguent des mammifères comme l’empathie, la compassion, les formes évoluées d’attachement comme le sentiment d’amitié, d’amour. Nos actes sont contrôlés en permanence par une balance entre cortex frontal et le système limbique.

Au début de la vie, les structures limbiques sont opérationnelles. Le bébé ressent l’angoisse de séparation, la peur face à un bruit, la colère quand sa faim n’est pas satisfaite. Son cortex préfrontal n’est au contraire pas du tout opérationnel. C’est à son entourage de calmer ses angoisses, ses peurs et ses colères. Ses parents font office de cortex préfrontal ; C’est pour cette raison que dans sa vie d’adulte, la capacité de l’Humain à s’attacher, à initier et stabiliser des relations affectives, dépendront directement de ce qu’il aura reçu positivement ou négativement en terme de manque. L’apport affectif est donc primordial pour que les structures de contrôle préfrontales se mettent en place au fil des premières années de la vie de l’enfant.

A noter que le cerveau se myélinise de l’arrière à l’avant, les structures préfrontales et frontales achèvent leur maturation après l’âge de 20 ans. Ainsi l’éducation, tout au long de l’enfance et de l’adolescence, va revêtir un rôle primordial dans les capacités de l’enfant à gérer ses émotions et forgera un équilibre entre les deux systèmes. Un enfant-roi qui n’a pu acquérir de bonnes capacités de tolérance aux frustrations, de gestion de ses pulsions agressives de toute puissance, peut devenir un adolescent au système limbique très actif et au cortex préfrontal trop fragile pour lui permettre de contrôler parfaitement le flux continu d’émotions primitives bien souvent dommageables dans la vie sociale et affective.

Au cours d’une DEPRESSION, tout se passe comme si l’amygdale devenait hyperactive lors que le cortex préfrontal n’est pas en état d’exercer son rétrocontrôle négatif. Le dépressif voit tout en noir, adopte un système de pensées négatif, voyant le mal partout, ses affects sont envahis de pensées automatiques négatives. En revanche en dehors d’une dépression, les pensées automatiques négatives qui surviennent à longueur de journée « je n’y arriverai jamais », « je suis nul », sont contrecarrées par une pensée positive provenant de notre cortex préfrontal « mais si je vais y arriver », « je sais que je peux le faire, j’ai confiance en moi ». La thérapie T.E.A.M. © (thérapie emdr et techniques multiréférentielles) vise à repérer l’ensemble des cognitions négatives et inadaptées associées nécessairement à des éléments traumatiques.

 

UNE COGNITION NEGATIVE, c’est quoi ?

Une croyance négative, qui s’exprime sous la forme d’une phrase anodine et banale. Vous savez des petites phrases comme « j’y arriverai jamais, je suis nul, personne ne m’aime ». La croyance, dans votre cerveau est une programmation négative qui va se mettre en œuvre, comme un programme automatique à chaque fois que quelque chose vous renvoie (le plus souvent inconsciemment) à sa source. Nous avons tous un ensemble de croyances négatives et nous sommes tous absolument convaincus qu’elles sont vraies. Ensuite la plupart des croyances sont largement inconscientes, difficulté supplémentaire…Vous devrez donc admettre, pour vous en débarrasser, qu’il ne suffit pas de vouloir les oublier, de vouloir les banaliser ou ridiculiser pour qu’elles arrêtent d’être actives. .C’est en nettoyant chaque cible traumatique, que vous viendrez, sans médicament, ni thérapie longue, à bout de la dépression . La dépression en réalité n’est donc pas une maladie dans le sens organique du terme. Elle est une réponse pertinente à un ensemble de blessures qui vous montrent la nécessité de régler ce problème.

 

LES MECANISMES D’ACTION DES MO en EMDR

Les stimulations bilatérales activent les systèmes cholinergiques et inhibent le système sympathique ; ce dernier intervient dans bon nombre d’activités physiologiques inconscientes à travers deux neuromédiateurs : l’adrénaline, et la noradrénaline. Des changements positifs pendant la phase de désensibilisation se manifestent au niveau du rythme cardiaque, de la conduction de la peau et du ratio basses fréquences/hautes fréquences, la température des doigts, la fréquence respiratoire.

L’EMDR a ses prémisses à expérimenté la pratique des mouvements oculaires ? Cependant c’est dès 1937 que les mouvements oculaires rapides observés durant le sommeil ont fasciné les neurologues. Associés aux rêves et à la phase de sommeil paradoxal, et supposés vitaux pour la “maintenance” cérébrale, leur fonction exacte n’a jamais encore été pleinement comprise… Une équipe de chercheurs français, israéliens et américains continuent de travailler à la compréhension de ce phénomène. Ils ont testé une nouvelle hypothèse, inédite, sur le sens des MO rapides à l’aide d’électrodes implantées dans le cerveau de 19 patients humains captant directement l’activité des neurones impliquées. Cette hypothèse semble validée , votre physiologie en faisant pendant votre sommeil des mouvements oculaires rapides tenterait de faire un «reset » des informations négatives à la fois de votre quotidien, mais aussi de tout ce qui est stocké dans votre cerveau. Bon ce n’est pas aussi simple que je le présente. L’activité de milliers de neurones analysée durant les rêves des volontaires dont 172 dans le cadre d’un traitement contre l’épilepsie. Grâce à elles, les chercheurs pu suivre l’activité de quelque 2000 neurones, soit de manière individuelle soit par groupe (en tout, 600 sources de mesure), durant des séances de sommeil et de veille de 7 heures en moyenne. J’ai moi-même pu vérifier les retombées positives de l’utilisation de l’emdr dans le cas de patients épileptiques , sans avoir (à l’époque) connaissance de ses données. Il a été remarqué par les chercheurs que nous utilisons également en phase d’éveil les mouvements oculaires rapides (entre 2 à 5 mn). C’est imperceptible par nous, sauf si nous sommes déjà évolués sur la prise de conscience de nous même. On sait donc que chaque séquences de saccades ouvre et ferme une période de la scène visuelle aperçue, qui est alors traité en bloc par le cerveau. Ce mécanisme est interprété par les neurologues comme une remise à zéro de l’attention visuelle permettant de passer d’une période à l’autre – une sorte de zapping de l’attention visuelle

Une expérience traumatique grave provoque l’interruption du fonctionnement normal du système neurologique et psychologique de traitement de l’information. Celui-ci est nécessaire à la résolution et à l’assimilation de l’évènement traumatique. Or le traumatisé après un choc très grave, ne peut incorporer l’événement comme il le fait habituellement. La thérapie EMDR stimule les mécanismes neurologiques accélérant le « re-traitement » du vécu traumatique et son assimilation.

Plusieurs études contrôlées ont démontré la remarquable efficacité de la thérapie EMDR pour la résolution les états de stress post-traumatiques (ESPT en français, PTSD dans la littérature anglo-saxonne), autant chez les victimes de traumatismes civils (viols, accidents, deuils) que chez les vétérans de la guerre du Vietnam ou les victimes de conflits dans les pays en voie de développement. De fait, à ce jour, la thérapie EMDR est une des méthodes de traitement des états de stress post-traumatiques (ESPT ou « PTSD ») les mieux documentées par la littérature scientifique.

Francine Shapiro, Ph.D. fondatrice de la thérapie EMDR, Senior Research Fellow du Menlo Park Research Institute (« L’École de Palo Alto »), et présidente de l’EMDR Institute, Californie. Francine Shapiro a reçu juillet 2002 le prix Sigmund Freud décerné conjointement par le Congrès Mondial de Psychothérapie et la ville de Vienne.

  • L’EMDR mobilise un processus naturel de guérison psychique analogue à ceux qui, par exemple, permettent la cicatrisation de l’organisme après une coupure. –
  • L’EMDR remet en route des processus bloqués.
  • L’EMDR n’efface pas le passé, ne rend pas amnésique. La personne ne souffre plus quand elle repense à l’événement traumatisant., qui alors ne fait plus mal

Les symptomatologies anxieuses, phobique ou dépressives sont considérablement réduites. Il est à noter cependant, comme il ne s’agit jamais dans ces cas là de traumatismes simples, la thérapie peut durer plusieurs mois jusqu’à ce que l’ensemble des traumatismes identifiés aient été traités.

L’EMDR est applicable avec de très bons résultats aussi bien pour les enfants que pour les adultes. En matière de traumatismes psychiques les études contrôlées montrent 80% de taux de guérison.

 

EN CONCLUSION

trop de personnes souffrent sur terre de traumatismes non identifiés, et trop de personnes encore au 21è siècle considèrent la psychothérapie comme inutile, ou seulement réservée aux « fous » . Avoir recours à la psychothérapie c’est non seulement digérer votre histoire traumatique mais c’est surtout préserver votre santé émotionnelle et psychique en tant que « pratique alternative de santé » au lieu de la banaliser, ou de l’écorcher.

« Toute personne possède en elle-même les capacités de guérir et d’être heureuse, « pour peu qu’elle soit en contact son désir profond d’une part, et qu’elle puisse accepter une part d’influence positive de son thérapeute ». (cf. Tobie Nathan : l’influence qui guérit).

Sur ce blog, les internautes et moi-même sommes ravis des commentaires bienveillants qui apportent témoignage d’expériences et aident tout un chacun à voir qu’il n’est pas seul.

Avec gratitude, je vous dis à très bientôt

Carole