La vie est-elle logique ? Nous sommes des êtres vibratoires composés de photons et donc de lumière. Nous sommes reliés à la terre et au ciel. Autrement dit incarnés dans la matière et reliés au ciel. La médecine traditionnelle chinoise, les enseignements spirituels savent bien qu’une bonne part de l’écueil de la guérison (physique, émotionnelle) est liée à une rupture avec notre dimension spirituelle.

Le dictionnaire définit comme suit le mot logique : Conforme au bon sens, cohérent, rationnel.

Du point de vue bouddhiste, la vie n’a ni sens, ni objectif. Cependant de nos jours , plus que jamais, l’humain a besoin de trouver un sens à sa vie parce qu’ainsi il trouvera une raison d’être à son existence.

 

L’AMOUR

Toutes les traditions enseignent ce terme. Mais peu d’entre nous arrivent véritablement à vivre ce que c’est. Oui bien sûr on le comprend émotionnellement, intellectuellement, mais pas nécessairement dans le sens où il est utilisé par les enseignements. Comprendre ce qu’est l’Amour de soi, et l’amour dans son ensemble est quelque chose qui demeure très mystérieux à mes yeux, même si ça l’est moins aujourd’hui.

En premier lieu quand on nomme le mot amour on fait référence à l’amour de la vie.

L’amour, la bienveillance et la sagesse. Ces principes permettent de dépasser nos insuffisances humaines. Nous pouvons tous apprendre à ouvrir notre cœur, mais sommes nous véritablement capables de façon constante et continue à en finir avec les attentes vaines et illusoires de notre Ego qui s’exprime sous la forme de « je veux »

Dans mon travail de guérison en thérapie j’ai découvert au fur et à mesure ce qu’était, de l’intérieur de moi-même la maturité, la sagesse , la foi en quelque chose de plus grand qui nous dépasse. Cette mise en perspective de nos pensées, nos émotions, nos croyances est une forme de questionnement très créatrice. Dans un contexte de crises économiques et existentielles comme celles que nous connaissons actuellement, nous devons, plus que jamais, rester curieux, en éveil, et ouvrir notre cœur à l’inconnu qui se présente. Cela, quelles que soient les circonstances car en vérité, chacun d’entre nous ne sommes qu’une vibration, une molécule au sein de l’immensité de l’univers et en vérité aussi, si nous restons assis sur nos certitudes immuables, nous passons à côté de l’essentiel. Nous croyons souvent avoir le pouvoir sur notre vie mais nous devons garder à l’esprit que nous ne contrôlons rien de ce que nous croyons connaître. Pouvez-vous contrôler le vent ? Pouvez-vous contrôler tout ce dont vous ne connaissez pas l’existence et qui agit sur vous, à travers vous ? Pouvez-vous contrôler le jour de votre mort ?

 

LA SOUFFRANCE UNE BENEDICTION

Parce qu’elle est l’occasion de s’interroger sur soi, sur sa vision de la vie, sur la direction à donner à sa vie, sur sa spiritualité, sur les actes que l’on pose, sur ses croyances, ses pensées. En principe dès que quelque chose cloche, nous commençons à douter de leur pertinence. Cela signifie que nous n’acceptons de modifier notre point de vue que lorsque nous souffrons et souvent pas de prime abord. Le travail sur la conscience tel que je le conçois (indépendamment de tout travail spécifique du traitement des traumatismes) vous pousse à vous confronter à la réalité de la souffrance, qui est indissociable de l’existence. L’accepter sans tenter de faire quoi que ce soit pour y remédier est une étape indispensable mais incomplète pour avancer. Nous avons à nous remettre en question pour transformer le type de relation que nous entretenons avec la souffrance et par extension avec tout ce qui nous entoure.

 

ENVOYEZ DE L’AMOUR A VOTRE PIRE ENNEMI

C’est une phrase qui ne manquera pas de vous provoquer . La plupart quand je suggère ce travail à mes patients , ils éprouvent beaucoup de résistance silencieuse et muette et de l’hostilité. Voilà le dialogue que je n’entends pas à haute voix parce qu’il n’ose s’exprimer dans mon cabinet, de peur de me déplaire . « Comment, vous plaisantez j’espère, c’est moi la victime…..ou mais c’est un C.. pourquoi voulez vous que je lui envoie de l’amour, c’est quoi cette ânerie ?

Comment éprouver un sentiment de bonté vis-à-vis de soi et de toutes les personnes concernées par la situation qui pose problème. C’est un changement radical d’attitude qui n’est ni fataliste ni masochiste, puisque ce comportement vise à ne plus subir la douleur, à ne plus s’identifier à elle. Cela s’apprend. C’est ce que j’essaye de transmettre.

Nous courons tous après tellement de choses sous le nom global de « bonheur ». Notre conception de ce que nous nommons, communément, le bonheur dépend de nos états mentaux, et de nos conditions extérieures et intérieures. Le bonheur authentique naît et réside dans notre cœur (pas l’organe). C’est un ressenti de jubilation qui arrive à n’importe quel moment et sans nécessairement de raison apparente. C’est un processus le bonheur, qui prend parfois la forme d’un sentiment de contentement, de plénitude, qui se découvre en questionnant sans cesse, avec enthousiasme et curiosité, ce que nous expérimentons. La plupart des gens ne sont pas heureux, car ils veulent posséder le bonheur, alors qu’il ne se consomme pas, et surtout il ne se décrète pas à coup de volonté, à coup d’atteintes d’objectifs, de résultats. Découvrir sa saveur suppose de faire preuve de persévérance, de discipline, de vigilance, de développer la conscience du moment présent, et de connaître la loi de cause à effet. Ce n’est qu’ainsi que, peu à peu, cet état de sérénité et de paix intérieure que l’on nomme bonheur devient stable. Nous sommes responsables du monde dans lequel nous vivons.

 

CULTIVEZ LA GRATITUDE

Cultiver la gratitude est un excellent moyen d’arriver au bonheur. Cela implique de se satisfaire de ce que nous recevons, de ce que nous accomplissons au lieu de rester uniquement centrés sur nos frustrations qu’elles soient matérielles ou immatérielles.

Cela n’implique pas de considérer que la gratitude est le pansement qui peut effacer tous nos traumatismes ou nos blessures. Nous avons une responsabilité vis à vis de nous même si nous voulons nous sentir heureux. C’est au prix des prises de conscience de nos blessures et de nos limites que nous pourrons, avec l’aide peut-être d’un thérapeute avec qui « ça le fait bien » commencer à vivre le sentiment d’être un Être digne d’être aimé et d’être heureux.

Je vais vous révéler une histoire vraie qui m’a beaucoup appris. A 28 ans j’ai souscrit -pour 3 ans- un contrat d’assistanat avec l’un des plus grands thérapeute de la place parisienne. L’objectif de ce contrat était de « monter en compétence dans la conduite d’un travail de groupe (environ 30 personnes) sous le regard du Maître qui débriefait en privé notre travail.. J’ai de la gratitude pour ce professionnel dont le besoin de pouvoir et les incohérences humaines m’ont beaucoup stimulées pour faire face, prendre ma place, me dépasser . A partir de cette expérience aux nombreux impacts j’ai compris que mes qualités et mes valeurs m’avaient préservées de beaucoup de souffrances et d’erreurs.

 

UNE OCCASION DE PROGRESSER

A ceux qui cherchent sincèrement, à ceux-là seuls je m’adresse. Qui utilise hardiment le talent que la volonté du Créateur lui a confié. Si l’on admet l’insuffisance du mental, instrument de la science, on comprend aussi tout naturellement l’insuffisance de notre compréhension de nous-mêmes et de l’univers. L’érudition, et aussi l’humanité qui se range sous les lois uniques de la cognition, de l’intelligence logique et rationnelle, refuse que chacun d’entre nous porte en lui-même, comme un don inné, une parcelle d’amour divin, une force , un don. Celui qui porte en lui-même le bon vouloir vers le bien et qui s’efforce de donner à ses pensées la pureté, celui-là a déjà trouvé le « paradis »

Sans vouloir culpabiliser qui que ce soit, prenons conscience que nous avons une part de responsabilité dans la relation que nous initions avec les autres. Quand tout va bien c’est merveilleux. Mais dès qu’il y a un problème nous pensons….oh là là c’est de la faute de…….si je ressens ce que je ressens, ou s’il m’arrive ce qui m’arrive. Eh bien non, c’est inexact !

Au début, selon où vus en êtes vous n’aurez pas une grande conviction , mais si vous êtes assidu, je vous promet qu’en procédant ainsi vous aurez l’occasion d’observer des choses étonnamment positives.

  1. Fermez les yeux, installez vous confortablement en ayant coupé toutes les sources de perturbations.
  2. Pensez à une personne avec qui existe un conflit, une perturbation, une rancune
  3. Imaginez cette personne face à vous
  4. Visualisez votre cœur,
  5. puis imaginez qu’à partir de votre cœur vous envoyez une sphère lumineuse de lumière bleue contenant de l’amour en direction de la personne concernée
  6. Si une pensée négative arrive dans votre esprit à ce moment là dites mentalement « mémé si je ressens (nommer le sentiment, vis à vis de X je me mets au point zéro) et je choisis d’adresser une sphère lumineuse bleue d’amour »
  7. faite trois fois le point 5
  8. Ouvrez les yeux lorsque vous le souhaiterez

Chloé , une nouvelle patiente, vient à son premier rendez-vous alors que j’étais déjà en entretien avec un autre patient. Je savais qu’elle avait fait une erreur de date et lui fait aimablement remarquer en lui proposant un nouveau rendez-vous. Très en colère elle m’adresse des reproches « salés » et me dit « ça commence bien mal, et vous faites fautive je vais réfléchir parce que je ne sais pas si je peux vous faire confiance » Une fois Chloé partie, je suis agacée et je me dis que vu ma première impression négative, je ne lui accorderai pas une seconde chance….et puis de toutes les façons vu son caractère elle ne me rappellera pas….tant mieux ! J’entends alors ma petite voix petite voix intérieure qui me dit « tu exagères, pourquoi ne pratiquerais tu pas la sphère d’amour » ? A ce moment là je n’en ai pas envie du tout. Je campe sur ma position. A la fin de la journée j’arrive enfin à pouvoir utiliser la technique. Ce qui fut étonnant c’est que quelques jours après j’ai reçu un courriel d’excuses et une nouvelle demande de rendez-vous. Et le plus étonnant est que pendant tout le travail d’accompagnement, la relation patient-thérapeute a vraiment été chaleureuse. Je vous mets en garde tout de même, vous ne pourrez pas toujours mesurer les résultats, ce que vous pourrez réellement mesurer c’est l’impact positif qu’aura directement sur vous cet exercice.

Sur ce blog, les internautes et moi-même sommes ravis des commentaires bienveillants qui nourrissent le partage et l’approfondissement de la réflexion de chacun. Comme les petits ruisseaux font les grandes rivières  N’hésitez pas à partager vos compréhensions avec  la communauté des lecteurs en témoignant.

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Avec affection, Carole

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